Au début du XXe siècle, à Vienne, le corps d'un moine est découvert devant une
des églises de la ville. Le psychiatre Max Liebermann est appelé sur les lieux
par son meilleur ami, l'inspecteur Rheinhardt. Il apparaît que la victime,
considérée par beaucoup comme un saint homme, était en fait un farouche
militant antisémite. Si rapidement les soupçons se portent sur la communauté
hassidique, Liebermann cherche une autre vérité à cette pénible affaire. Car
pour tous les Juifs de la capitale autrichienne, l'atmosphère se fait de plus
en plus lourde, attisée par le maire en personne... Et tandis que la haine
grandit, une ombre inquiétante l'accompagne, celle d'une créature de glaise,
magique et vengeresse, le golem... [Résumé de l'éditeur]
Les pièges du crépuscule est un livre bien documenté qui aborde des
sujets intéressants tels que les débuts de la psychiatrie, l’antisémitisme ou
le mythe du Golem. Le tout dans une ambiance « très 1900 ». Il s’agit sans
aucun doute d’un roman policier intelligent et cultivé.
Cependant, certains éléments m’ont empêché de me laisser emporter totalement
par le récit. Citons d’abord les personnages très (trop) nombreux. Il faut un
avancer loin dans le récit pour commencer à se sentir familier avec eux.
Ensuite, il y a le style, un peu vieillot et émaillés de dialogues souvent
médiocres, parfois carrément inutiles. Enfin, les descriptions récurrentes des
pâtisseries ont fini par me lasser…
Au final, malgré une enquête bien menée, un personnage principal attachant et
bien développé, Les pièges du crépuscule n’ont pas su me séduire.