Lili, jeune femme presque heureuse, voit les ombres du passé réapparaitre par le biais d'un homme follement aimé et follement dangereux.
Les hommes en général me plaisent beaucoup n'est sans doute pas le meilleur Ovaldé, moins abouti que Et mon cœur transparent, moins poétique et dépaysant que Ce que je sais de Vera Candida ; Les hommes… est un roman un peu fou (du type folie douce), décalé à n'en pas douter et vaguement onirique.
Récit de l'enfance, de l'imaginaire qui rejoint le réel dans un monde étrange qui flirte avec le fantastique. Les hommes… parle aussi du désir, des regrets, de l'enfermement et de la douleur avec une certaine pudeur et une forme d'élégance.
Les hommes... est avant tout un conte cruel, parfois presque glauque, un peu décousu et toujours étrange. Mais l'ensemble reste gracieux grâce à l'écriture très libre de Véronique Ovaldé qui cadre si bien avec son univers où la femme tient toujours une place centrale.
Il saura vous toucher si vous adhérez au style de la romancière qui mélange le banal, le sordide et le féerique sans complexes.