Quartier Livre - Blog littéraire - Mot-clé - QuébecCritiques et avis sur des romans contemporains ou classiques, des polars...2023-06-25T17:28:34+02:00urn:md5:274f34af00909e700f5ee73c4de6ee14DotclearLa femme qui fuit - Anaïs Barbeau-Lavaletteurn:md5:fedc48ad34c37ac01c8eff4ce6417c992019-05-18T15:42:00+02:002019-09-23T08:46:06+02:00AudreyQuébecoisabandonAnaïs Barbeau-LavaletteArtscontemporaindeux étoilesdrameenfanceenfantfemmesla femme qui fuitQuébec <p><img alt="femmequifuit" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/femme-qui-fuit.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="La femme qui fuit" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="2 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/2etoiles.jpg" title="2 étoiles" /><br />
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<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Suzanne Meloche naît pauvre à Ottawa en 1926. Arrivée au Québec, elle se découvre artiste et révoltée. Très vite, la maternité l'enferme et elle décide de se séprer de ses deux jeunes enfants... L'auteur, petite-fille de Suzanne, nous raconte son parcours chaotique.</p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
À coups de chapitres courts et de phrases lapidaires, Anaïs Barbeau-Lavalette retrace ici la vie de cette grand-mère qu’elle n'a que peu rencontrée dans sa vie et qui visiblement, la fascine. <strong>Le personnage de Suzanne est, certes, inhabituel, mais ni attachant, ni héroïque</strong>. Il s'agit d'une femme blessée par une enfance pauvre qui abandonne froidement ses enfants pour rejoindre (plus ou moins) le mouvement artistique des automatistes québécois et vivre une vie de bohème.</p>
<p align="justify">Pour moi, <strong>ni fascination pour l'histoire</strong>, <strong>ni enthousiasme pour le style de l'auteur</strong>. Impossible de s’attacher à ce récit. J'ai été désarçonnée par des phrases très courtes, par un style haché et une héroïne autocentrée et qui, malgré les efforts de l'auteur pour l'humaniser, reste totalement inaccessible.</p>
<p align="justify">Comme il est inscrit sur le bandeau (dans certaines éditions), on retrouve dans ce livre des points communs avec le roman best-seller <em>Rien ne s'oppose à la nuit</em> (blessures familiales, enfance trouble...) mais il ne s'en dégage ni la même force ni la même intensité et je préfère nettement l'écriture très fluide de Delphine de Vigan.</p>
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