Quartier Livre - Blog littéraire - Mot-clé - documentCritiques et avis sur des romans contemporains ou classiques, des polars...2023-06-25T17:28:34+02:00urn:md5:274f34af00909e700f5ee73c4de6ee14DotclearRéanimation - Cécile Guilberturn:md5:00fe27a8051cd60ad33e46e7dd7b805e2013-03-24T16:49:00+01:002019-09-23T09:15:03+02:00AudreyDocumentscomadeuildocumentgrand prix des lectrices de Elle 2013hopitalréanimationtémoignage <p><img alt="reanimation" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/reanimation.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="reanimation" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="3 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/3etoiles.jpg" title="3 étoiles" /><br />
<br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
<i>Réanimation</i> est l'histoire d'une femme qui ne sait plus vivre le jour où son mari est terrassé par une infection peu commune qui le plonge dans le coma pendant des jours. <i>Réanimation</i> est le récit minutieux des ses journées vides de sens mais remplies d'espoir (ou de désespoir).</p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
Cécile Guilbert arrive brillamment à évoquer - par le biais d'une écriture fine et travaillée - ses états d'âme, son amour profond pour son mari et la réalité de l'hôpital sans tomber dans le larmoyant. Pourtant, très vite, on se trouve spectateur de la vie de cette femme qui ne parle plus vraiment de sa douleur, de son attente ou de la maladie de son mari mais juste d'elle et de ses projets artistiques et on se demande tout à coup quel est le vrai sujet du livre : les états d'âme de Cécile ou la réanimation de Blaise ?</p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>Malades ou bien portants, tous les êtres humains maudissent peu ou prou l'hôpital, ce bloc de terreur impassible, mi-baleine mi-requin. La probabilité d'y mourir étant devenue écrasante, sa vocation à soigner et guérir ne suffit plus à rassurer.</em></q><br />
</p>
<p align="justify"><img alt="Notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="Notes" /><br />
Cette lecture a été faite dans le cadre du <strong>Grand Prix des lectrices de ELLE 2013.</strong>.</p>
<p align="justify"> </p>
<p><img alt="Elle2013" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/grand-prix-des-lectrices-elle-140x140.png" title="Elle2013" /></p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2013/03/24/Reanimation-Cecile-Guilbert&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2013/03/24/Reanimation-Cecile-Guilbert#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/127La vie immortelle d'Henrietta Lacks - Rebecca Sklooturn:md5:fb741345536d233c77361b8a3a413d3e2011-03-15T09:35:00+01:002019-09-23T16:35:26+02:00AudreyDocumentsdocumentenquêtehenrietta lackspartenariatrebecca skloottrois étoilestémoignageétats-unis <p><img alt="La vie immortelle d'Henrietta Lacks" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/henrietta-lacks.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="La vie immortelle d'Henrietta Lacks" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="3 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/3etoiles.jpg" title="3 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Elle s'appelait Henrietta Lacks, mais les savants n'ont retenu de son nom que deux syllabes : HeLa. Elle travaillait dans les champs de tabac du Sud des États-Unis où besognaient ses ancêtres esclaves, mais ses cellules, prélevées à son insu, sont devenues l'un des outils les plus précieux de la médecine moderne. Emportée par un cancer foudroyant, en 1951, à l'âge de 31 ans, elle a contribué sans le savoir à la mise au point du vaccin contre la polio, au décryptage des tumeurs et des virus, à la mesure des effets de la bombe atomique, et à des avancées telles que la fécondation in vitro, le clonage ou la thérapie génique. <em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
<strong>L'histoire d'Henrietta Lacks et de ses cellules mérite d'être connue de tous tant elle est exceptionnelle et incroyable</strong>. C'est chose faite grâce au document de Rebecca Skloot, <em>La Vie Immortelle d'Henrietta Lacks</em>. <strong>Ce document écrit dans un style assez basique, présente plusieurs aspects allant de la vulgarisation scientifique au récit de l'épopée familiale</strong>.<br />
Il m'est difficile de donner un avis sur l'ensemble de ce document tant il est multi-facettes.<br />
<strong>J'ai beaucoup apprécié les chapitres traitant de la recherche scientifique et des avancées médicales</strong> qu'ont permis les cellules HeLa. Le langage est ultra-vulgarisé donc facile à suivre mais je m'attendais à ce que cette aspect occupe une place plus importante de l'ouvrage.<br />
On change complètement de registre avec les chapitres concernant<strong> la vie d'Henrietta elle-même, avant et pendant sa maladie</strong>. C'est <strong>poignant, bien documenté</strong> (on découvre ou redécouvre la condition des noirs aux Etats-Unis au début du XX<sup>ème</sup> siècle) et ceci permet de remettre les événements dans le contexte nous éclairant sur les causes qui ont induit le fait qu'Henrietta et sa famille n'ont pas été informées des prélèvements de cellules. Très intéressant donc.<br />
Je suis beaucoup plus réservée sur les chapitres (fort nombreux) qui nous parle avec moult détails de l'impact des cellules HeLa sur la descendance d'Henrietta Lacks. On se perd d'abord dans les desseins des nombreux descendants pour finir par se fixer sur le destin de la plus jeune fille d'Henrietta, Deborah qui a visiblement était très affectée dans sa vie par l'histoire de sa mère sans jamais l'avoir réellement connue. Les réactions de Deborah et de ses proches ne sont pas toujours très rationnelles et si on comprend aisément leur besoin de savoir, et leur sentiment d'avoir été manipulés et spoliés, on a du mal à se prendre de sympathie pour certains personnages dont la rancœur est devenue une raison de vivre.<br />
Au delà de ça, il est évident que <strong>ce document pose de vraies questions</strong> : nos cellules nous appartiennent-elles ? Quand peut-on parler de consentement éclairé ? La recherche scientifique peut-elle dans certains cas justifier des manquements éthiques ? et surtout Comment partager la manne financière que représente les cellules HeLa ? Si les questions sont bien posées, <strong>les pistes de réponse sont cantonnées dans la postface et c'est un peu dommage</strong>. Je déplore que malgré les années passées à étudier le sujet, la journaliste se contente d'énoncer des faits, de décrire des événements sans jamais nous donner son point de vue, son analyse de la situation.<br />
Au final, un document qui mérite d'être lu essentiellement pour l'histoire d'Henrietta Lacks et de ses cellules à l'origine de révolutions dans le monde scientifique.</p>
<p align="justify"><img alt="Notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="Notes" /><br />
Cette lecture a été faite en partenariat avec <a href="http://www.blog-o-book.com/" hreflang="fr" title="Blog-o-book">Blog-O-Book</a> et les <a href="http://www.editions-calmann-levy.com/" hreflang="fr" title="Calmann Lévy">Éditions Calmann Lévy</a>. Merci à eux.</p>
<p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2011/03/15/La-vie-immortelle-d-Henrietta-Lacks-Rebecca-Skloot&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2011/03/15/La-vie-immortelle-d-Henrietta-Lacks-Rebecca-Skloot#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/61L'homme qui m'aimait tout bas - Eric Fottorinourn:md5:811e8d5f44efb1afe2aa9135dfc282d02010-09-05T14:50:00+02:002010-11-28T17:18:27+01:00AudreyDocumentsadoptiondocumenteric fottorinofamillegrand prix des lectrices de Elle 2010héritagel homme qui m aimait tout baslittérature françaisepèrequatre étoilestendressetémoignage <p><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/l-homme-qui-m-aimait-tout-b.jpg" alt="L'homme qui m'aimait tout bas" title="L'homme qui m'aimait tout bas" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" /></p>
<p style="font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan'; font-size: 0.9em; text-align: justify">
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/4etoiles.jpg" alt="4 étoiles" title="4 étoiles" /><br />
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" alt="L'histoire" title="L'histoire" /><br />
Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait
soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus
tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés
jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de
vivre, ses histoires de soleil, beaucoup de sa force et aussi une longue
nostalgie de sa Tunisie natale. En exerçant son métier de kinésithérapeute, il
travaillait " à l'ancienne ", ne s'exprimait qu'avec les mains, au besoin par
le regard. Il était courageux, volontaire, mais secret : il préféra toujours le
silence aux paroles, y compris à l'instant ultime où s'affirma sa liberté, sans
explication.<em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p style="text-align: justify"><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" alt="Mon avis" title="Mon avis" /><br />
Avouons-le d’emblée, j’ai aimé et j’en suis moi-même surprise car dès les
premiers chapitres, j’ai pensé en lisant ce livre au fameux « Livre de ma mère
» d’Albert Cohen qui n’est définitivement pas ma tasse de thé : la tristesse,
les regrets je n’aime pas ça. J’ai eu un peu peur d’en lire une version «
paternelle » triste et répétitive.<br />
Mais non, pas du tout. Le style est léger, alerte même et nulle répétition dans
ce livre-hommage. Tout est dit de façon simple et concise, ce qui permet de ne
pas sombrer dans le pathos, piège inhérent au livre-hommage. J’ai aimé le
style, l’écriture et puis aussi l’image de ce père souriant et fragile,
<strong>les récits de «bicyclette» et de l’enfance perdue</strong>… Bref, j’ai
aimé parce que c<strong>’est délicat, poignant jamais larmoyant et que
finalement, ça parle d’amour…</strong></p>
<iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/09/05/L-homme-qui-m-aimait-tout-bas-Eric-Fottorino&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" scrolling="no" frameborder="0" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/09/05/L-homme-qui-m-aimait-tout-bas-Eric-Fottorino#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/36Adolfo Kaminsky, Une vie de faussaire - Sarah Kaminskyurn:md5:1013790c3169b8777647a0c0f5e06ae12010-05-06T16:13:00+02:002010-11-28T17:25:07+01:00AudreyDocumentsclandestinitédocumentfaux-papiersgrand prix des lectrices de Elle 2010guerrejuifkaminskylittérature françaiseRésistancetrois étoilestémoignageune vie de faussaire <p><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/une-vie-de-faussaire.jpg" alt="Une vie de faussaire" title="Une vie de faussaire" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" /></p>
<p style="font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan'; font-size: 0.9em; text-align: justify">
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/3etoiles.jpg" alt="3 étoiles" title="3 étoiles" /><br />
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" alt="L'histoire" title="L'histoire" /><br />
Quand, à 17 ans, Adolfo Kaminsky devient l'expert en faux papiers de la
Résistance à Paris, il ne sait pas encore qu'il est pris dans un engrenage
infernal, dans une course contre la montre, contre la mort, où chaque minute a
la valeur d'une vie. Durant trente ans, il exécutera ce méticuleux travail de
faussaire pour de nombreuses causes, mais jamais pour son propre intérêt. A
travers son destin romanesque, et sous la plume de sa fille Sarah, on plonge au
coeur d'une histoire de clandestinité, d'engagement, de traque et de peur.
<em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p style="text-align: justify"><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" alt="Mon avis" title="Mon avis" /><br />
<em><strong>Une vie de faussaire</strong></em> <strong>mérite surtout d'être lu
pour sa première partie</strong>. Celle qui traite de l'entrée en résistance
d'une jeune homme qui va devenir peu à peu - grâce à son talent pour la
confection de faux-papiers - un héros de la Résistance. La France est en
guerre, les juifs sont pourchassés et l'action d'Adolfo Kaminsky devient
nécessaire. Cette première partie se lit comme un roman haletant au style
fluide.<br />
Dans la deuxième partie du document (l'après 1947), Sarah Kaminsky (fille du
faussaire et auteur du document) n'a de cesse de nous rappeler les bonnes
intentions qui anime son père lorsqu'il s'engage dans de nombreux combats qui
se politisent et se radicalisent de plus en plus. On passe ainsi de la
confection de faux-papiers pour des enfants juifs voués aux camps à la
fabrication de fausse monnaie ou à l'obtention d'armes pour le FLN...<br />
Du coup, les moyens utilisés par le faussaire pour servir "ses convictions
humanistes" paraissent beaucoup plus contestables et sujets à débat...et
<strong>le roman haletant tourne au combat politique</strong>.<br />
Au final, un <strong>document intéressant quoique inégal, bien écrit, avec un
incontestable côté romanesque</strong>.</p>
<iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/05/06/Une-vie-de-faussaire-&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" scrolling="no" frameborder="0" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/05/06/Une-vie-de-faussaire-#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/28Le sens de la famille - A.M. Homesurn:md5:3afaeeb9a6cf9e76c4fa4f1dfd0d151b2010-04-23T16:43:00+02:002010-11-28T17:24:56+01:00AudreyDocumentsA.M. Homesdeux étoilesdocumentfamillegrand prix des lectrices de Elle 2010généalogiehéritagele sens de la familleparenttémoignageétats-unis <p><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/le-sens-de-la-famille.jpg" alt="Le sens de la famille" title="Le sens de la famille" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" /></p>
<p style="font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan'; font-size: 0.9em; text-align: justify">
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/2etoiles.jpg" alt="2 étoiles" title="2 étoiles" /><br />
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" alt="L'histoire" title="L'histoire" /><br />
Issue d'une liaison entre une jeune femme de vingt-deux ans et son employeur -
un homme marié plus âgé qu'elle et déjà père de famille - c'est à l'âge de
trente et un ans que A. M. Homes voit ses parents biologiques surgir. l'un
après l'autre, sur la scène de son existence de jeune romancière new-yorkaise
alors en train de recueillir le fruit de ses premiers succès littéraires...
Mère à son tour au moment où elle prend la décision de se risquer au périlleux
récit autobiographique requis par cet événement, l'écrivain évoque de manière
volontairement factuelle l'impérieuse et soudaine nécessité de se doter d'un
"roman familial" enfin lisible et acceptable. <em>[Résumé de
l'éditeur]</em></p>
<p style="text-align: justify"><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" alt="Mon avis" title="Mon avis" /><br />
<em>Le sens de la famille</em> est le récit d'une quête, celle d'une enfant
adoptée qui en retrouvant ses parents biologiques perd ses repères et part à la
recherche de sa personnalité et de son histoire. C'est un document empreint de
vérité et sans aucun doute un exutoire pour son auteur.<br />
<em>Le sens de la famille</em> est un document intéressant car il décrit bien
les obsessions, les vicissitudes et le 'ressassement' qu'implique une telle
quête. Il semble d'ailleurs avoir été écrit dans l'urgence, certainement dans
l'urgence pour l'auteur de comprendre sa propre histoire.<br />
Cependant, on se lasse assez vite de cette recherche continuelle et des doutes
perpétuels de l'écrivain. On comprend vite que ses parents biologiques ne lui
seront d'aucune aide dans sa vie et que les recherches généalogiques qu'elle
entreprend sur ses origines ne lui donneront pas non plus la solution. Certains
passages paraissent d'ailleurs plus longs que nécessaire et au final l'histoire
m'a paru trop intime pour être universelle.</p>
<iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/04/23/Le-sens-de-la-famille-A.M.-Homes&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" scrolling="no" frameborder="0" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/04/23/Le-sens-de-la-famille-A.M.-Homes#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/29L'intranquille - Gérard Garousteurn:md5:790d614f04a11427a930777674ef29542010-04-05T15:49:00+02:002010-11-28T17:25:40+01:00AudreyDocumentsartautobiographiedeux étoilesdocumentgrand prix des lectrices de Elle 2010gérard garoustelittérature françaisepeinturetémoignage <p><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/l-intranquille.jpg" alt="L'intranquille" title="L'intranquille" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" /></p>
<p style="font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan'; font-size: 0.9em; text-align: justify">
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/2etoiles.jpg" alt="2 étoiles" title="2 étoiles" /><br />
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" alt="L'histoire" title="L'histoire" /><br />
"Je suis le fils d'un salopard qui m'aimait. Mon père était un marchand de
meubles qui récupéra les biens des Juifs déportés. Mot par mot, il m'a fallu
démonter cette grande duperie que fut mon éducation. À vingt-huit ans, j'ai
connu une première crise de délire, puis d'autres. Je fais des séjours
réguliers en hôpital psychiatrique. Pas sûr que tout cela ait un rapport, mais
l'enfance et la folie sont à mes trousses. Longtemps je n'ai été qu'une somme
de questions. Aujourd'hui, j'ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je
ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j'ai
compris".<em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p style="text-align: justify"><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" alt="Mon avis" title="Mon avis" /><br />
Je ne connaissais pas Gérard Garouste avant de lire <em>L’intranquille</em>.
C’est donc sans a priori mais aussi sans curiosité excessive que j’ai entamé la
lecture de <em>L’intranquille</em>. Cet homme a des psychoses et la cause
principale est une enfance malheureuse passée dans la crainte d’un père violent
et antisémite. Père qui devient également source d’inspiration pour son art et
pour sa vie (par opposition), père dont il n’arrive pas à se libérer.<br />
Si le début du récit (les cent premières pages) m’a séduit, j’ai eu ensuite le
sentiment « qu’il ne se passait plus rien », que tout tournait autour des
névroses déjà évoquées (l’obsession du nazisme, la violence paternelle, la
passion pour la culture hébraïque…), qu’il y avait là une certaine
répétition.<br />
Au final, même si certains passages m’ont paru très intéressants (celui sur
l’Indien et le Classique notamment) je n’ai pas vraiment accroché et là où la
quatrième de couverture parle «d’un autoportrait bouleversant», je n’ai vu
qu’un récit un peu nombriliste d’un artiste qui se met totalement à nu.</p>
<iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/10/22/L-intranquille-G%C3%A9rard-Garouste&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" scrolling="no" frameborder="0" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/10/22/L-intranquille-G%C3%A9rard-Garouste#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/27Lila, être esclave en France et en mourir - Dominique Torrès et Jean-Marie Pontauturn:md5:35977e0e67e45cf73de2834e2a02aa482010-03-19T17:02:00+01:002010-11-28T17:26:30+01:00AudreyDocumentsdeux étoilesdocumentdominique torrèsdramegrand prix des lectrices de Elle 2010jean-marie pontautLilasocialtémoignageêtre esclave en France <p><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/lila.jpg" alt="Lila" title="Lila" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" /></p>
<p style="font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan'; font-size: 0.9em; text-align: justify">
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/2etoiles.jpg" alt="2 étoiles" title="2 étoiles" /><br />
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" alt="L'histoire" title="L'histoire" /><br />
Lila arrive en France à 14 ans pour servir de bonne à tout faire. Elle est
corvéable à merci, ni payée ni scolarisée. Quatre ans plus tard, cette jeune
fille joyeuse et douce est renvoyée in extremis à Madagascar, son pays natal,
pour y mourir quelques jours après. Sa famille constate son extrême maigreur et
de nombreuses traces de coups sur son corps. Cette mort suspecte provoque
l'ouverture d'une enquête en France et, en 2005, ses "employeurs" sont mis en
examen pour, notamment, "viol et non-assistance à personne en danger".
<em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p style="text-align: justify"><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" alt="Mon avis" title="Mon avis" /><br />
<em>Lila</em> est un récit touchant. Le style narratif étant purement
journalistique, on peut être gêné par son côté "reportage choc". Ceci mis à
part, l'histoire absolument édifiante de Lila ainsi que le traitement de son
"cas" par la justice française méritaient d'être portés à la connaissance du
grand public. Les journalistes Dominique Torrès et Jean-Marie Pontaut ont fait
un magnifique travail sur la vie de Lila avant sa venue en France et cela
éclaire le lecteur sur les raisons, difficilement compréhensibles de prime
abord, qui peuvent pousser une famille à laisser son enfant partir si loin sans
aucune garantie. Famille d'ailleurs très aimante et très touchante. La dernière
partie du document qui relate la façon dont la justice a traité le "dossier
Lila" fait froid dans le dos car il dresse un état des lieux édifiant de la
justice française et de ses nombreux dysfonctionnements.</p>
<iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/10/10/Lila-etre-esclave-en-France-et-en-mourir-Dominique-Torres-et-Jean-Marie-Pontaut&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" scrolling="no" frameborder="0" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/10/10/Lila-etre-esclave-en-France-et-en-mourir-Dominique-Torres-et-Jean-Marie-Pontaut#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/25Retour d'exil d'une femme recherchée - Hélène Castelurn:md5:bcd6f5ca7cfdb9b720ec9aaccafbbc462010-02-26T17:33:00+01:002010-11-28T17:30:16+01:00AudreyDocumentsbraquagedocumentdétentionexilgrand prix des lectrices de Elle 2010hélène castellibertélittérature françaisemexiqueprisonretour d exiltrois étoilestémoignage <p><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/retour-d-exil.jpg" alt="Retour d'exil d'une femme recherchée" title="Retour d'exil d'une femme recherchée" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" /></p>
<p style="font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan'; font-size: 0.9em; text-align: justify">
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/3etoiles.jpg" alt="3 étoiles" title="3 étoiles" /><br />
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" alt="L'histoire" title="L'histoire" /><br />
Après un casse raté, Hélène Castel doit fuir la France au début des années
1980. Elle s'installe au Mexique pour refaire sa vie. Elle y reste vingt-quatre
ans, jusqu'à ce que son passé vienne la rattraper, quelques jours seulement
avant la prescription de sa peine, et l'envoie en prison. Dans ce récit d'une
rare dignité, Hélène Castel va et vient entre sa mémoire et la réalité
accidentée de la détention, entre le Mexique qui l'a adoptée et ses "
retrouvailles" avec la France...<em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p style="text-align: justify"><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" alt="Mon avis" title="Mon avis" /><br />
<strong>Hélène Castel réussit la prouesse de mettre son âme à nue sans
impudeur</strong>. Elle témoigne de façon très sincère, très juste des
événements qui l'ont poussé à commettre les actes qui l'ont conduite en prison
et à l'exil. Jamais elle ne se justifie, jamais elle ne tombe dans la
culpabilité ou dans la sensiblerie.<br />
<em>Retour d'exil d'une femme recherchée</em> est aussi un <strong>témoignage
très intéressant et très intelligent sur la vie carcérale</strong>, sur le
système et ses enjeux. J'ai été touchée par l'humanité de cette femme, par sa
volonté de se reconstruire après l'exil et la prison, d'accepter son procès
pour mieux avancer dans la vie. En nous livrant son introspection, ses doutes
et sa résilience, Hélène Castel envoie un <strong>message plein
d'espoir</strong> et signe un très beau document.</p>
<iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/10/23/Retour-d-exil-d-une-femme-recherch%C3%A9e-H%C3%A9l%C3%A8ne-Castel&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" scrolling="no" frameborder="0" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/10/23/Retour-d-exil-d-une-femme-recherch%C3%A9e-H%C3%A9l%C3%A8ne-Castel#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/21Les enfants de Staline - Owen Matthewsurn:md5:caa14fcf4faa0f014e3d5dbef1f1e83f2010-02-09T16:17:00+01:002010-11-28T17:31:02+01:00AudreyDocumentscinq étoilescommunismedocumentdramegrand prix des lectrices de Elle 2010guerrehistoireles enfants de Stalineowen matthewsrussiestalinetragédietémoignage <p><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/les-enfants-de-staline.jpg" alt="Les enfants de Staline" title="Les enfants de Staline" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" /></p>
<p style="font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan'; font-size: 0.9em; text-align: justify">
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/5etoiles.jpg" alt="5 étoiles" title="5 étoiles" /><br />
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" alt="L'histoire" title="L'histoire" /><br />
Au cœur du Moscou post-communiste des années 1990, un jeune reporter retrouve
la trace des siens et de ces existences qui le hantent... L'ascension et la
chute de son grand-père, Boris Bibikov, pur homo sovieticus, héros de la
collectivisation tragique des débuts de l'ère stalinienne, victime des purges
de 1937. L'odyssée de sa mère, Ludmila, livrée à trois ans à peine au chaos de
la Seconde Guerre mondiale, séparée de sa sœur au cours de leur fuite à travers
les steppes russes, d'orphelinats surpeuplés en hôpitaux insalubres...
<em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p style="text-align: justify"><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" alt="Mon avis" title="Mon avis" /><br />
<em>Les enfants de Staline</em> est <strong>à la fois une fresque sublime sur
la Russie du XXème siècle et le récit d'une quête personnelle</strong>. Celle
de son auteur hanté par ses origines. C'est une leçon d'histoire avec un
supplément d'âme. Le point de vue de l'auteur sur les événements tout au long
du livre est d'ailleurs très enrichissant.<br />
La première partie qui se consacre au destin exceptionnel de la mère et de la
tante de l'auteur durant les purges staliniennes est réellement époustouflante.
C'est une tragédie intense magnifiquement relatée. Les photos insérées dans le
livre apportent une réelle valeur au récit et rendent tous ces drames concrets,
presque tangibles.<br />
Partager les souffrances, les errances et les malheurs de cette famille sous un
régime cruel et destructeur a été une expérience passionnante, émouvante et
bouleversante. <strong>On ne ressort pas indemne des</strong>
<em><strong>Enfants de Staline</strong></em>. Un document à lire
absolument.</p>
<iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/10/11/Les-enfants-de-Staline&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" scrolling="no" frameborder="0" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/10/11/Les-enfants-de-Staline#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/19Lait noir - Elif Shafakurn:md5:2318b1c690adf1934174e486d54461bd2009-10-07T14:01:00+02:002019-09-23T09:07:22+02:00AudreyDocumentsdocumentelif shafakgrand prix des lectrices de Elle 2010lait noirlittérature turquematernitétrois étoiles <p><img alt="Lait noir" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/lait-noir.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="Lait noir" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan';"><img alt="3 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/3etoiles.jpg" title="3 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Maternité et écriture ne font pas toujours bon ménage. L'une paraît menacer l'autre et vice-versa. Comment marier la blancheur du lait à la noirceur de l'encre ? Comment préserver son indépendance tout en berçant sa progéniture ! Ainsi lorsque Elif Shafak. à la naissance de sa fille, sombre dans une dépression, six petites créatures têtues et véhémentes l'accompagnent. Ces dames, voix intérieures de l'auteur - et l'on pourrait dire de toute femme -, exposent avec détermination, intelligence et humour leur conception du monde et de la féminité. De Miss Cynique lntello à Miss Ego Ambition, de Miss Intelligence Pratique à Darne Derviche, de Maman Gâteau à Miss Satin Volupté. La femme d'hier, d'aujourd'hui et de demain s'exprime dans ses contradictions et ses rêves. <em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
Je suis reconnaissante à Elif Shafak d’avoir abordé et développé des sujets tels que la <strong>difficulté de concilier maternité et carrière</strong>, la peur d’être résumée toute entière à son rôle de mère ou encore la dépression post-natale. Pour autant les nombreuses "voix intérieures" censées représenter les différentes facettes de l’auteur (et par extension de la femme) n’ont pas su me convaincre. Miss Ego-ambition, Dame Derviche ou Miss Satin volupté sont certes sympathiques mais ne font pas réellement avancer la réflexion et on finit par se perdre dans leur brouhaha.<br />
Bien qu’<strong>agréable à lire et empreint d’une certaine auto dérision</strong>, ce document ne m’a rien apporté que je ne savais déjà : oui il est plus difficile d’être une femme que d’être un homme, oui les femmes doivent souvent choisir entre maternité et carrière, oui on peut citer aisément des femmes célèbres qui ont du sacrifier à ce choix. Rien de nouveau sous le soleil. Bref, il s’agit pour moi plus d’un constat argumenté que d’une réelle réflexion sur la féminité.<br />
A noter cependant, le <strong>passage parfaitement réussi sur la dépression post-natale</strong> (qui n’occupe que le dernier quart du roman) qui décrit avec justesse et humour les affres d’une mélancolie sans objet et sans remède. Cette dernière partie rehausse l’ensemble du document.</p>
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