Quartier Livre - Blog littéraire - Mot-clé - familleCritiques et avis sur des romans contemporains ou classiques, des polars...2023-06-25T17:28:34+02:00urn:md5:274f34af00909e700f5ee73c4de6ee14DotclearLa succession - Jean-Paul Duboisurn:md5:35b518e761fec17d6faefe8ce615d9cb2020-07-13T11:06:00+02:002020-07-13T11:06:00+02:00AudreyFrançaiscinq étoilescontemporainfamillehéritagemiamimédecinmédecinesuccessionsuicide <p><img alt="succession" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/succession.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="La succession" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="5 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/5etoiles.jpg" title="4 étoiles" /><br />
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<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Paul, joueur professionnel de cesta punta, passe sa vie, vaguement indolente sous le soleil de Miami. Obligé de rentrer en France après le suicide de son père, il tente alors de démêler les fils de sa succession.</p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
Acheté par hasard (un craquage en librairie), ce livre <strong>inattendu</strong> a su me charmer par son histoire singulière et ses personnages extravagants et sympathiques. Et puis, il y a Miami, la pelote basque (enfin la cesta punta), le chien Waston, l’amitié et l’amour qui fait mal.</p>
<p align="justify"><strong>Chronique de vie servie par une plume fluide et impeccable</strong>, récit intelligent qui sous des airs légers en dit long sur la famille et les transmissions, <em>La Succession</em> est une petite perle qui mérite d’être connue et reconnue. <strong>C’est le roman idéal pour les amateurs de psychogénéalogie et d’autodérision qui n’ont rien contre un peu d’humour noir.</strong></p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /></p>
<p align="justify"><q><em>Il ne faut jamais se tromper de vie. Il n'existe pas de marche arrière.</em></q></p>
<p align="justify"><q><em>Avant de se tuer, mon père avait eu la bonne idée de ne pas couper le chauffage central de la maison.</em></q></p>
<p><iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https://www.quartier-livre.fr/post/2019/06/17/Salammbo-Gustave-Flaubert&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>
<div style="display:block !important;width:190px !important;position:relative !important;padding:0 !important;margin:25px 0 !important;clear:both !important;"><span style="display: block !important;position:absolute !important;border: solid transparent !important;height:6px !important;width:3px !important;top:-12px !important;border-width:6px !important;border-bottom-color: #8a4686 !important;left: 20px !important;line-height:6px !important;font-size: 0 !important;">!important;</span></div>https://www.quartier-livre.fr/post/2020/07/13/La-succession-Jean-Paul-Dubois#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/165Le Dos Crawlé - Eric Fottorinourn:md5:81e6aace9c914518d3febd6f5d3be2282020-07-12T09:42:00+02:002020-07-12T09:42:00+02:00AudreyFrançaisabsencedos crawléenfancefamillefottorinoquatre étoilesvacancesété <p><img alt="doscrawle" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/doscrawle.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="Le dos crawlé" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="4 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/4etoiles.jpg" title="4 étoiles" /><br />
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<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Eté 1976, Marin 13 ans et Lisa 10 ans passent leur vacances entre baignades et promenades… L’oncle Abel veille sur eux. Malgré le soleil et les vacances , Lisa est triste d’une mère absente et Marin sent son enfance le quitter.</p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
Eric Fottorino (journaliste, ex-directeur du Monde et écrivain) se lance ici dans l’art délicat du récit narré avec des mots d’enfants (Marin est le narrateur) faussement naïfs et souvent justes. Evidemment bien écrit dans un style fluide, il faut cependant un petit temps pour s’adapter au style supposé du narrateur de treize ans.</p>
<p align="justify"><strong>L’histoire simple et belle nous plonge dans les longs étés de notre enfance quand le temps semblait s’étirer</strong>. <em>Le Dos Crawlé</em> est aussi presqu’un récit d’initiation où Marin quitte l’enfance par la présence de la trouble de Mme Contini. Fottorino est de toute façon une valeur sûre pour passer un bon moment de lecture. Ce roman est pour moi à rapprocher de <em>l’été des Lucioles</em> de Gilles Paris : roman d’enfance, roman d’été. Léger, agréable, un peu triste aussi.</p>
<p><iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https://www.quartier-livre.fr/post/2020/07/12/Le-Dos-Crawle-Eric-Fottorino&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>
<div style="display:block !important;width:190px !important;position:relative !important;padding:0 !important;margin:25px 0 !important;clear:both !important;"><span style="display: block !important;position:absolute !important;border: solid transparent !important;height:6px !important;width:3px !important;top:-12px !important;border-width:6px !important;border-bottom-color: #8a4686 !important;left: 20px !important;line-height:6px !important;font-size: 0 !important;">!important;</span></div>https://www.quartier-livre.fr/post/2020/07/12/Le-Dos-Crawle-Eric-Fottorino#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/164Le dernier des nôtres - Adelaïde de Clermont-Tonnerreurn:md5:1d0b363d567f8eb3760fb58531e02fe32017-05-10T10:22:00+02:002019-09-23T08:51:53+02:00AudreyFrançaisAdelaide de Clermont-Tonnerreallemagneaudiolibcinq étoilesEtats-UnisfamilleLe dernier des nôtresNew-Yorkorigine <p><img alt="ledernierdesnotres" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/dernierdesnotres.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0px; width: 300px;" title="ledernierdesnotres" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="4 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/5etoiles.jpg" title="5 étoiles" /><br />
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<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
De l'enfer de Dresde, en 1945, au New York hippie de 1969, Adélaïde de Clermont-Tonnerre conte l'amour fou de deux enfants du XXème siècle. Rebecca, fille d'un riche homme d'affaires et d'une rescapée des camps de concentration, et Werner, né en Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale. Une passion insensée sur fond de suspense historique. [Résumé par <a href="https://culturebox.francetvinfo.fr/livres/la-rentree-litteraire/le-dernier-des-notres-une-chevauchee-fantastique-de-dresde-a-new-york-241789" target="_blank">Culturebox</a>]</p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
Adelaïde de Clermont-Tonnerre signe ici un <strong>très beau roman qui se partage entre deux époques et deux lieux</strong> : Dresde, 1945 et Manhattan 1969. Servi par un <strong>style fluide au vocabulaire soigné</strong>, le récit s’ouvre d’une manière légère sur les frasques amoureuses du jeune Werner. Puis c’est la bascule dans les horreurs de la guerre et le récit très (trop) détaillé des derniers instants de Luisa enfantant Werner. Ces deux époques que tout oppose, vont s’alterner au gré des chapitres jusqu’à se rejoindre. Les souvenirs du passé, trop lourds à porter resurgissent avec effroi dans le présent pour venir contrarier la destinée… <strong>Les personnages sont attachants et cette saga romanesque mêle habilement grande histoire et destins personnels</strong>.</p>
<p align="justify">Fresque familiale et historique, le <em>dernier des nôtres</em> est pour moi un roman à recommander qui n’a pas volé son prix de l’Académie Française. Evidemment, la recherche des origines et l’Allemagne du Troisième Reich sont des « classiques » de la littérature contemporaine mais c’est ici bien écrit, bien mené et la plongée dans le New-York brillant et tourbillonnant des années 1970 est particulièrement réussie.</p>
<p align="justify"><img alt="notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="citations" /></p>
<p><q><em>Il est facile de trouver la solution quand les années ont passé, mais c'est dans le brouillard du présent que les décisions se prennent.</em></q></p>
<p align="justify"><img alt="notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="notes" /></p>
<p align="justify">Ecouté et chroniqué dans le cadre du <strong>Prix Audiolib 2017.</strong></p>
<p align="justify"> </p>
<p align="justify"><strong><a href="https://www.quartier-livre.fr/pages/Prix-AudioLib-2017" target="_blank"><img alt="" class="media" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/.prix_audiolib_s.jpg" style="margin: 0px auto; display: table;" /></a></strong></p>
<p><iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https://www.quartier-livre.fr/post/2017/05/10/Le-dernier-des-notres-Adelaide-de-Clermont-Tonnerre&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>
<p> </p>https://www.quartier-livre.fr/post/2017/05/10/Le-dernier-des-notres-Adelaide-de-Clermont-Tonnerre#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/155Désorientale - Négar Djavadiurn:md5:6cea48a313cde0483ecbeabcf768016d2017-04-26T16:17:00+02:002019-09-23T08:52:46+02:00AudreyOrientalaudiolibdésorientaleexilfamilleiranNégar Djavadiorientquatre étoilestraditiontémoignage <p><img alt="desorientale" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/desorientale.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0px; width: 300px;" title="desorientale" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="4 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/4etoiles.jpg" title="4 étoiles" /><br />
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<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Kimiâ nait en Iran en 1971. Issue d'une famille d'intellectuels "occidentalisée", elle doit fuir dès l'arrivée de Khomeini au pouvoir, elle a alors 10 ans. Installée à Paris, elle se "désorientalise" mais n'oublie pas pour autant les racines et l'histoire de sa famille qui parle de harems, de destinées écrites dès la naissance et d'yeux bleus. La salle d'attente de l'hôpital Cochin où elle attend une insémination artificielle est pour elle, l'occasion de revenir sur son passé et de raconter son parcours de vie.</p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
<em>Désorientale</em><strong> est un roman qui oscille entre conte persan, histoire iranienne et modernité occidentale</strong>. C'est un récit inclassable et bavard. Riche en métaphores et en images, <em>Désorientale</em> se lit (dans mon cas s'écoute) comme on suit le fil d'une pensée. C'est donc un peu décousu, <strong>fait de souvenirs qui s'entremêlent sans chronologie juste par le fil rouge des émotions</strong>. On s'y perd parfois mais au final il s'agit d'un beau roman qui vous emmène de Téhéran à Paris et vous dévoile les coulisses de la révolution iranienne de 1979 (qui a destitué le Shah et établi une république islamique).</p>
<p align="justify"><em>Désorientale</em> (le titre est parfaitement raccord avec l'histoire) est une <strong>excellente surprise malgré un style parfois un peu trop fourni </strong>(que d'adjectifs !)</p>
<p align="justify"><img alt="notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="notes" /></p>
<p align="justify">Ecouté et chroniqué dans le cadre du <strong>Prix Audiolib 2017. </strong>Une belle lecture que je n'aurai jamais découverte sans le prix Audiolib. Merci à eux pour cette découverte. La lecture de Lila Tamazit est impeccable et donne une belle dimension au récit.</p>
<p align="justify"> </p>
<p align="justify"><a href="https://www.quartier-livre.fr/pages/Prix-AudioLib-2017" target="_blank"><img alt="" class="media" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/.prix_audiolib_s.jpg" style="margin: 0px auto; display: table;" /></a></p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https://www.quartier-livre.fr/post/2017/04/26/Desorientale-Negar-Djavadi&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2017/04/26/Desorientale-Negar-Djavadi#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/152Les grand-mères - Doris Lessingurn:md5:48aeb7b87c17f07afc6b63ba224e4e7e2016-12-09T12:47:00+01:002019-09-23T08:53:56+02:00AudreySo britishamitiédoris lessingfamillegrand-mèresmertrois étoiles <p><img alt="les grands-mères" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/grandmeres.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="les grands-mères" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="3 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/3etoiles.jpg" title="3 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Roz et Lil amies depuis l’enfance et jeunes grand-mères ont littéralement construit leur vie autour de leur amitié, reléguant les hommes en arrière-plan. Aujourd'hui, elles ont chacune une attirance trouble pour le fils de l’autre…</p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
<em>Les grand-mères </em>se lit vite et instille au fil de la lecture un léger malaise à coup de sous-entendus et d’<strong>amours dérangeantes</strong>. L’air de rien, ce <strong>court roman à l’atmosphère trouble</strong> parle aussi de l’amitié, de ses limites ainsi que de la conformité sociale. L’atmosphère de bord de mer façon Hampton donne un certain charme au récit malgré un côté descriptif un peu froid à mon goût. Les personnages manquent un peu d’humanité avec un côté lisse mais l’ensemble n’est pas désagréable même si on est pour moi loin du coup de cœur.</p>
<p align="justify"><img alt="Notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="Notes" /><br />
Doris Lessing, grande dame de la littérature (et Prix Nobel) avait fait scandale en publiant ce roman en 2005. Un film avec Robin Wright et Naomi Watts a été tiré du roman.</p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2016/12/09/Les-grand-meres-Doris-Lessing&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2016/12/09/Les-grand-meres-Doris-Lessing#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/146Féroces - Robert Goolrickurn:md5:0b19f62ab1c4a50914d3cc22d61a5e9c2015-06-05T08:53:00+02:002019-09-23T08:57:01+02:00AudreyOncle Samcinq étoilesdramefamilleincesteVirginie <p><img alt="Féroces" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/feroces.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="Feroces" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="5 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/5etoiles.jpg" title="5 étoiles" /><img alt="Coup de coeur" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/coup-de-coeur" title="Coup de coeur" /><br />
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<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Virginie, années 50. Les Goolrick sont influents et mondains, de véritables ‘princes’ qui s’étourdissent de fêtes. Dans cette famille, le silence est de rigueur et les apparences passent avant tout et se doivent d’être sauvées peu importe les conséquences.</p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
<em>Féroces</em> est un roman qui bouscule, qui dérange, qui bouleverse. Il s’agit d’un conte cruel sur l’innocence fracassée et le silence coupable. D’autant plus âpre qu’il s’agit d’un<strong> roman autobiographique</strong>, ce livre est à la fois d’une <strong>grande élégance</strong> et d’une <strong>totale impudeur </strong>comme peut l’être une catharsis.</p>
<p align="justify">La<strong> descente aux enfers</strong> de ce jeune garçon est violente et le silence, nimbé d’alcool, qui l’entoure absolument innommable.</p>
<p align="justify">Robert Goolrick, dont j’apprécie particulièrement la plume, m’avait charmé avec <em><a href="http://www.quartier-livre.fr/post/2013/04/21/Arrive-un-vagabond-Robert-Goolrick" target="_blank">Arrive un vagabond</a></em>, il m’a définitivement conquise avec <em>Féroces</em> malgré sa brutalité.</p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>Lorsqu’on ne reçoit pas d’amour de ceux qui sont censés nous aimer, on ne cesse jamais de le rechercher, ensuite, comme un amputé à qui sa jambe coupée manque toujours, comme l’ancien fumeur qui tend encore la main vers son paquet après le déjeuner, quinze ans plus tard. Cela peut paraitre banal. C’est pourtant vrai.</em></q><br />
<br />
<q><em>Mon père n’était pas un monstre. Même en cela sa vie fut un échec. </em></q><br />
</p>
<p><iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2015/06/05/Féroces-Robert-Goolrick&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>
<p> </p>https://www.quartier-livre.fr/post/2015/06/05/F%C3%A9roces-Robert-Goolrick#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/137La mer, le matin - Margaret Mazzantiniurn:md5:dc96110643b3fad2a696624c21350a4f2013-01-05T13:48:00+01:002019-09-29T15:59:04+02:00AudreyItaliendestinexilfamillegrand prix des lectrices de Elle 2013ItalieLybiemer méditerranée <p><img alt="la mer le matin" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/lamerlematin.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="la mer le matin" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="5 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/5etoiles.jpg" title="5 étoiles" /><br />
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<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Deux mères et deux fils que la Méditerranée sépare. Deux rives, deux pays, deux histoires que l'Histoire avec un grand H relie pourtant. <em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
Ignorante des liens puissants qui unissent l'Italie et la Libye, c'est sans préjugés que j'ai découvert au travers de cette fresque intergénérationnelle, <strong>une histoire poignante d'exil, de départs, de retours et d'espoirs brisés</strong>. J'ai beaucoup appris, j'ai beaucoup rêvé, j'ai beaucoup aimé.</p>
<p align="justify">Avec délicatesse, Margaret Mazzantini entremêle la grande histoire et les destins personnels d'une poignée d'exilés. En toile de fond<strong> la Mer méditerranée est le témoin silencieux et implacable des drames qui se jouent</strong>, des secrets familiaux qui se tissent.</p>
<p align="justify">Par le biais d'une écriture souple et fluide, poétique parfois, Margaret Mazzantini nous raconte aussi un peu dans ce court roman<strong> l'histoire universelle du déchirement et du déracinement</strong>.</p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>Il y a quelque chose qui n'appartient qu'au lieu où l'on est né. Tout le monde ne le sait pas. Il n'y a que ceux qui en sont arrachés de force qui le savent.</em></q><br />
<q><em>Dire au revoir à sa vie n'est pas difficile. C'est une aube de plomb. Ils sont en vie, c'est l'essentiel.</em></q><br />
</p>
<p align="justify"><img alt="Notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="Notes" /><br />
Cette lecture a été faite dans le cadre du <strong>Grand Prix des lectrices de ELLE 2013.</strong>.</p>
<p align="justify"> </p>
<p><img alt="Elle2013" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/grand-prix-des-lectrices-elle-140x140.png" title="Elle2013" /></p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2013/01/05/La-mer-le-matin-Margaret-Mazzantini&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2013/01/05/La-mer-le-matin-Margaret-Mazzantini#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/118Une seconde vie - Delmot Bolgerurn:md5:ec01719c39bb72ac5cfda3aa57be7e642012-09-26T13:41:00+02:002019-09-30T09:49:26+02:00AudreySo britishabandonadoptionfamillegrand prix des lectrices de Elle 2013identitéirlanderoman <p><img alt="Une seconde vie" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/secondevie.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="Une seconde vie" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="3 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/3etoiles.jpg" title="3 étoiles" /><br />
<br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Sean Blake réchappe de justesse à un accident de voiture à la suite duquel il a été, pendant quelques secondes, déclaré cliniquement mort. À son réveil, bouleversé, Sean perçoit le monde tout à fait différemment, comme s'il débutait une nouvelle existence. Mais ce n'est pas la première fois que Sean voit sa vie modifiée. À six semaines, il a été retiré à sa mère, une jeune fille forcée par la société et l'Église de le laisser à l'adoption. Avec le sentiment d'être devenu étranger à sa femme et à ses deux enfants, et très certainement en premier lieu à lui-même, Sean décide de partir à la recherche de cette mère dont il ne sait rien.<em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /></p>
<p align="justify"><strong>Mêlant quête d'identité, expérience de mort imminente et histoire de l'Irlande</strong>, une seconde vie est un roman qui a de l'idée et que j'ai abordé avec beaucoup d'enthousiasme. Très vite, cependant, la <strong>progression très lente</strong> et la narration à la première personne du singulier m'ont déstabilisé sans me séduire. Le côté quasi-psychanalytique du roman (chaque émotion est disséquée, commentée, analysée) m'a donné l'impression de lire une quête personnelle (presque un document par moment) plus qu'un roman à proprement parler.</p>
<p align="justify">Seules les parties décrivant l'Irlande, son histoire, ses secrets et ses vicissitudes ont su me procurer quelques émotions sans jamais m'emporter totalement de par l'omniprésence des états d'âme du narrateur.</p>
<p align="justify">Au final, <strong>un sentiment assez mitigé</strong> sur ce roman qui mélange les genres sans vraiment que l'on comprenne où l'auteur veut, au final, emmener son lecteur.</p>
<p align="justify"><img alt="Notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="Notes" /><br />
Cette lecture a été faite dans le cadre du <strong>Grand Prix des lectrices de ELLE 2013.</strong>.</p>
<p align="justify"> </p>
<p><img alt="Elle2013" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/grand-prix-des-lectrices-elle-140x140.png" title="Elle2013" /></p>
<p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2012/10/04/Une-seconde-vie-Delmot-Bolger&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2012/10/04/Une-seconde-vie-Delmot-Bolger#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/101Belle Famille - Arthur Dreyfusurn:md5:72b07568dd7f602d70d03ce5ae5230bd2012-08-20T15:53:00+02:002019-09-29T16:01:45+02:00AudreyFrançaisdisparitiondrameenfantfamillegrand prix des lectrices de Elle 2013 <p><img alt="belle famille" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/belle-famille.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="belle famille" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="3 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/3etoiles.jpg" title="3 étoiles" /><br />
<br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
«Madec se dirigea vers la cuisine pour chercher un couteau à pointe fine. Comme s'il était surveillé, il s'interdit la lumière. L'obscurité ne faisait pas disparaître les formes, mais les couleurs. Est-ce ainsi que voyaient les gens dans les vieux films? L'enfant ouvrit le tiroir à ustensiles.»<br />
Ensuite un peu de bruit, et beaucoup de silence. <em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /></p>
<p align="justify"><i>Belle Famille</i> est un roman très "actuel" : une base classique qui part très vite dans le glauque et le malsain. L'histoire de <i>Belle Famille</i> fait indéniablement penser à l'affaire Madeleine McCann: la disparition d'un enfant dans une résidence de vacances, l'absence totale d'indices et la l'emballement médiatique.<br />
L'<b>interprétation</b> qu'en fait Arthur Dreyfus est <b>percutante, dérangeante et non dénuée de talents</b>. Le personnage de la mère froide et indifférente à sa progéniture est particulièrement bien évoqué bien qu'il soit difficile de s'y attacher.</p>
<p align="justify">Si Arthur Dreyfus a sans conteste des talents pour l'écriture, il semble que ce roman souffre de ses excès : trop de glauque, trop de surenchère (mais que vient faire le Pape dans cette galère ?).</p>
<p align="justify"><b>Au final, un roman bien écrit, truffé de bonnes idées mais qui en fait un peu trop et qui touche des domaines sensibles</b> (la disparition d'enfant, l'amour maternel...) et qui, à ce titre, met mal à l'aise et laisse un goût amer.</p>
<p align="justify"><img alt="Notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="Notes" /><br />
Cette lecture a été faite dans le cadre du <strong>Grand Prix des lectrices de ELLE 2013.</strong>.</p>
<p align="justify"> </p>
<p><img alt="Elle2013" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/grand-prix-des-lectrices-elle-140x140.png" title="Elle2013" /></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2012/10/04/Belle-Famille-Arthur-Dreyfus#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/104Juste avant - Fanny Saintenoyurn:md5:e50753c29c4077b213181edc5558f2c32011-11-14T15:04:00+01:002019-09-29T18:30:20+02:00AudreyFrançaiscontemporainfamillefanny saintenoyfemmesjuste avantlittérature françaiserentrée littéraire 2011trois étoilesvieillesse <p><img alt="Juste avant" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/juste-avant.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="Juste avant" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="3 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/3etoiles.jpg" title="3 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Par la voix d'une très vieille dame sur son lit de mort, et par celle de son arrière-petite-fille, une jeune femme que la vie moderne bouscule, cinq générations parlent. Face aux duretés de la vie, face à la mort qui sème la zizanie, leurs histoires transmettent une gaieté indéfectible. <em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p> </p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
Il y a dans <i>Juste avant</i> <strong>une certaine douceur, de la nostalgie</strong> et des souvenirs du bon vieux temps.<br />
L'écriture est fluide, agréable. <strong>On trouve même quelques jolies trouvailles</strong>. Fanny Saintenoy évite habilement le pathos et dépeint une <strong>saga familiale féminine sensible</strong>. Les voix alternées sont un classique qui fonctionne toujours bien.<br />
Cependant malgré toute ses qualités "humaines", ce roman manque de qualités littéraires pour être une totale réussite. <strong>Le fil conducteur est ténu, l'ensemble est un peu répétitif</strong>, le récit frôle souvent l'angélisme béat et au final cette jolie histoire ne nous touche pas comme elle le devrait.</p>
<p> </p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>La différence entre la vie et la mort peut donc tenir à la disposition d'un drap : sur les épaules ça respire, couvrant le crâne c'est cuit.</em></q></p>
<p><br />
<q><em>Ma petite-fille va bientôt dépasser l'âge de sa mère, ça fait un drôle d'effet, je me rappelle, de se dire qu'on est plus vieux que ses parents. J'ai plein d'amis à qui ça a fait ça, ils allaient sur la tombe de leur père, mort à la guerre de 14, et ils avaient l'impression de prier pour un gamin, un gamin d'une vingtaine d'années qui était censé les élever et veiller sur eux.</em></q></p>
<p> </p>
<p><br />
<q><em>Le cancer à cinquante ans c’est trop tôt, mais en passer quinze dans un mouroir, c’est juste une torture. Je ne m’arrête pas de fumer, j’ai une bonne descente, je ne mange pas bio, ne fais pas beaucoup de sport et j’habite à Paris. Je tiens à garder toutes mes chances de ne pas croupir des années dans un fauteuil. </em></q></p>
<p> </p>
<p><iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2011/11/14/Juste-avant-Fanny-Saintenoy&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2011/11/14/Juste-avant-Fanny-Saintenoy#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/89Chaleur du sang - Irène Némirovskyurn:md5:33605ce4a4e3a45f32e22e0005d7e91e2011-09-19T10:34:00+02:002019-09-29T18:32:04+02:00AudreyFrançaisadultèreamourannées trentechaleur du sangchallenge Babeliofamilleirène némirovskyquatre étoiles <p><img alt="Chaleur du sang" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/chaleurdusang.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="Chaleur du sang" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="4 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/4etoiles.jpg" title="4 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Dans un hameau du centre de la France, au début des années 1930, un vieil homme se souvient. Après avoir beaucoup voyagé dans sa jeunesse, Silvio se tient à l'écart, observant la comédie humaine des campagnes, le cours tranquille des vies paysannes brusquement secoué par la mort et les passions amoureuses... <em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
<strong>Très subtil et légèrement suranné</strong>, ce roman d'Irène Némirovsky (récompensée à titre posthume pour une <em>Suite française</em> ) est très agréable à lire, il se déroule facilement et débouche sur une fin inattendue. <strong>Les sentiments humains et les vicissitudes de l'amour sont magnifiquement dépeints.</strong><br />
Malgré un action située dans les années trente, la finesse de l'analyse psychologique des personnages en fait un roman qui reste très actuel. Le personnage de Silvio, conteur et acteur de cette aventure familiale est une vraie réussite.<br />
Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié la description de la France rurale de l'entre deux guerres, faussement lisse. <em>Chaleur du sang</em> est un roman que je qualifierai de classique : un drame familial avec ses secrets et ses non-dits mais le style léger et fluide de l'auteure en font <strong>un roman agréable, prenant et d'une grande finesse</strong>.</p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>- Vous ne les admirez pas comme je les admire.<br />
-Personne ne mérite d'être admiré avec une telle ferveur. Comme personne ne méritée d'être méprisé avec trop d'indignation... </em></q></p>
<p><br />
<q><em>Il est vrai que nos paysans ont une espèce de génie pour vivre le plus durement possible. Si riches qu'ils soient ils repoussent le plaisir, le bonheur même avec une implacable résolution, se méfiant peut-être de leurs trompeuses promesses.</em></q></p>
<p> </p>
<p><br />
<q><em>Je croyais rechercher la fortune ; en réalité, j'étais poussé par la chaleur de mon jeune sang . Mais comme ces ardeurs sont éteintes maintenant, je ne me comprends plus. Je pense que j'ai fait beaucoup de chemin inutile pour revenir à mon point de départ.</em></q></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p align="justify"><img alt="Notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="Notes" /><br />
Ce billet achève ma participation au <a href="http://babelio.wordpress.com/2010/09/10/ou-babelio-lance-le-challenge-abc-critiques/" target="_blank">challenge ABC critiques 2010-2011 de Babelio</a> qui consiste à lire en un an, vingt-six auteurs différents dont le patronyme débute par toutes les lettres de l'alphabet. Mission accomplie. Vous pouvez retrouver mes vingt-six chroniques sur ce blog (mot-clé : challenge Babelio) et <a href="http://www.babelio.com/forum/challengeabc" target="_blank">ma liste complète sur le forum Babelio (p18)</a>.</p>
<p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2011/09/19/Chaleur-du-sang-Irene-Nemirovsky&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>
<p> </p>https://www.quartier-livre.fr/post/2011/09/19/Chaleur-du-sang-Irene-Nemirovsky#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/81Deux petits pas sur le sable mouillé - Anne-Dauphine Julliandurn:md5:eeeff58a30eff77d12c547c92c0a040d2011-08-21T09:45:00+02:002019-09-29T18:33:22+02:00AudreyDocumentsAnne-Dauphine Julliandchallenge BabelioDeux petits pas sur le sable mouilléenfantfamillegénétiquemaladiemortquatre étoilestémoignage <p><img alt="Deux petits pas sur le sable mouillé" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/deux-petits-pas.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="Deux petits pas" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="4 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/4etoiles.jpg" title="4 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
L'histoire commence sur une plage, quand Anne-Dauphine remarque que sa petite fille marche d'un pas un peu hésitant, son pied pointant vers l'extérieur. Après une série d'examens, les médecins découvrent que Thaïs est atteinte d'une maladie génétique orpheline. Elle vient de fêter ses deux ans et il ne lui reste plus que quelques mois à vivre...<em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
<em>Deux petits pas sur le sable mouillé</em> est un témoignage poignant sur la détresse qui s'abat les familles lorsque une <strong>maladie orpheline</strong> (ici la leucodystrophie métachromatique) touche l'un de ses enfants.<br />
<strong>Anne-Dauphine Julliand réussit la prouesse de nous faire partager son malheur sans être larmoyante</strong>. Vu la tragédie qu'elle décrit, cela relève de l'exploit. En effet lorsque sa fillette de deux ans à peine est diagnostiquée, elle est enceinte de sa deuxième fille qui se révélera elle aussi être atteinte par la maladie. <strong>Jour après jour, elle nous raconte son combat (et celui de sa petite fille) pour faire face à l'impensable.</strong><br />
J'avoue avoir lu ce livre un peu par hasard car je suis habituellement peu adepte des témoignages portant sur des drames intimes mais j'avoue que cela se lit très bien et apporte une réflexion intéressante sur les maladies orphelines mais aussi sur le renoncement, l'amour, l'entraide.<br />
Le style est factuel, sans fioritures et on le sent bien le plus "objectif" possible afin, sans doute, de ne pas sombrer dans le pathos. Anne-Dauphine Julliand ne s'apitoie jamais sur son sort, ne renonce pas et s'efforce de vivre au présent, sans anticiper l'avenir. Tout au long des pages, on apprend un peu plus que la plus grande sagesse et sans doute ne pas lutter contre les choses auxquelles on ne peut rien changer. <strong>On ne peut qu'admirer le courage, la solidarité et l'humanité de cette famille.</strong><br />
Je n'ai pu m'empêcher de penser en lisant ce livre comme il a du être difficile pour Anne-Dauphine Jullliand de l'écrire et de ainsi revivre toute cette tragédie. Ce livre m'a touchée (comment ne pas l'être) mais je l'avoue mis aussi mal à l'aise car j'ai eu l'impression d'entrer dans l'intimité de gens touchés par le pire.</p>
<p align="justify"><img alt="Notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="notes" /><br />
Petite précision : comme l'a voulu Anne-Dauphine Julliand, <em>Deux petits pas...</em> se focalise sur Thaïs jusqu'à ses derniers jours et l'on voit arriver la fin du livre sans savoir ce qu'il advient de la deuxième petite fille : Azylis.</p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citations" /><br />
<q><em>Quelque soit la nuit, le jour se lève. Il me faudra du temps pour remonter la pente et reprendre espoir, mais j'y arriverai.</em></q></p>
<p> </p>
<p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2011/08/21/Deux-petits-pas-sur-le-sable-mouille-Anne-Dauphine-Julliand&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>
<p> </p>https://www.quartier-livre.fr/post/2011/08/21/Deux-petits-pas-sur-le-sable-mouille-Anne-Dauphine-Julliand#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/75Rose, Sainte-Nitouche - Mary Wesleyurn:md5:575bb92424ec0e68fb41f8a057ffbefa2011-04-11T11:00:00+02:002019-09-23T16:33:07+02:00AudreySo britishchallenge Babeliocontemporainfamillelittérature britanniquemary wesleyquatre étoilesroman étrangerRose <p><img alt="Rose, Sainte-Nitouche" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/rose.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="Rose, Sainte-Nitouche" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="4 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/4etoiles.jpg" title="4 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Rose et Ned forment depuis cinquante ans un couple exemplaire aux yeux de la bonne société anglaise. Pourtant, à la mort de Ned, Rose tombe le masque et dévoile la double vie qu'elle s'est offerte pendant toutes ces années avec Mylo Cooper, l'anticonformiste, son grand amour. Duplicité, hypocrisie, voilà le portrait d'une société anglaise engluée dans les convenances. Un monde où chacun cherche à percer les secrets des autres, tout en préservant jalousement les siens. <em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
En littérature comme ailleurs, il ne faut pas se fier aux apparences. Sous ses airs de roman sage et classique, <em>Rose, Sainte Nitouche</em> multiplie les coups de griffe contre la bonne société anglaise attachée aux apparences, ses non-dits et sa petite hypocrisie et fait preuve d'un certain humour tout...britannique.<br />
Lorsque à la veille de la seconde guerre mondiale, Rose, jeune fille issue de la bonne société anglaise décide de faire un mariage de raison sans pour autant renoncer à son grand amour, elle ignore que son choix l'obligera à mener une double vie cinquante ans durant. A la mort de son mari et alors que son entourage s'apitoie sur son sort, elle se penche sur ce que fut sa vie d'épouse, d'amante et sur comment elle a réussi à donner le change pendant toutes ces années.<br />
<strong>Ce qui retient l'attention du lecteur est autant l'histoire de Rose</strong> - qui se joue des conventions et prend des libertés assez inédites dans une société engoncée dans la bienséance -<strong> que la façon dont l'auteure distille ses effets</strong>, chapitre après chapitre, afin de nous faire redécouvrir les personnages tout au long du roman. Qu'il s'agisse de Mylo - le grand amour de Rose, anticonformiste et héroïque mais distant - de Ned - le mari conservateur, infidèle mais aimant - ou de Rose - à l'innocence feinte la sainte-nitouche à la double vie - <strong>chaque personnage a droit à son portrait fouillé</strong>.<br />
<strong>Mary Wesley sait évoquer les sentiments, souligner leur ambivalence, ajouter des grains de sable dans des rouages trop bien huilés.</strong> C'est gentiment insolent, un peu méchant, souvent drôle et surtout très bien vu. Comme dans la vie, tout est dans la nuance et on apprend tout au long du parcours. Bref, <strong>un roman charmant</strong>.</p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>Elle le regarda déjeuner, heureuse de le retrouver sain et sauf. Le cœur débordant d'affection, plutôt fière de son mari, elle l'aimait d'amitié, sans que ce sentiment menaçant en rien l'amour qu'elle éprouvait pour Mylo.</em></q></p>
<p><br />
<q><em>Lorsque fin septembre, Ned vint en permission, elle le surprit en lui manifestant une affection qu'il prit pour de l'amour, une tendresse qu'il prit pour du désir, une amitié qui était sincère. Dans sa colère et son chagrin elle ne vit aucun mal à se faire consoler par Ned.</em></q></p>
<p> </p>
<p><br />
<q><em>Aussi difficile que cela puisse paraître à présent, songea Rose, je me soumettais à la pression des convenances et de la famille, à ce qu'il fallait faire, à ce qu'on attendait de moi depuis l'heure de ma conception : à peu près comme un animal, comme un cochon, comme un cheval de course, comme un chien de race primé à l'exposition canine de Crufts. </em></q></p>
<p> </p>
<p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2011/04/11/Rose-Sainte-Nitouche-Mary-Wesley&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2011/04/11/Rose-Sainte-Nitouche-Mary-Wesley#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/65L'Atlantique Sud - Jérôme Tonnerreurn:md5:a398a8fcbf1ff912a2370b45f9ef719f2011-02-01T11:57:00+01:002019-09-23T09:00:20+02:00AudreyFrançaisAtlantique sudchallenge BabeliocontemporainenfancefamilleimaginaireJérome Tonnerrelittérature françaisepartenariatquatre étoilesromanvoyagesévasion <p><img alt="L'Atlantique Sud" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/atlantiquesud.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="L'Atlantique Sud" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="4 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/4etoiles.jpg" title="4 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Il était une fois un voyageur immobile un peu mélancolique qui parcourait en rêve des destinations lointaines sans jamais quitter son studio parisien. A la mort de sa mère, il découvre qu'elle désirait que ses cendres soient jetées dans l'Atlantique Sud. Il le fera, c'est une promesse et Jérôme Tonnerre tient toujours ses promesses. En tout cas, il essaie. Vaste océan, vaste projet pour un doux rêveur prisonnier de ses phobies.</p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
<em>L'Atlantique Sud</em> est <strong>une histoire triste</strong>. L'histoire triste et un peu déprimante d'un homme qui décide - pour honorer la promesse faite à sa mère de disperser ses cendres dans l'atlantique sud - d'affronter ses peurs, sa famille et de découvrir son passé. Et pourtant, <em>l'Atlantique Sud</em> est un <strong>roman extrêmement drôle à l'humour parfois noir</strong> (les premières pages du livre sont un régal pour les amateurs du genre) et souvent bon enfant <strong>plein de bons mots, de vieux slogans publicitaires oubliés, de petites trouvailles et de répliques qui font mouche</strong> (le fait que l'auteur soit scénariste n'est sans doute pas étranger à cela).<br />
Jérôme Tonnerre (à la fois écrivain et héros du roman) nous compte avec décontraction et légèreté ses phobies et ses névroses. On est dans l'auto dérision et on sourit souvent devant les malheurs de sa vie. C'est<strong> cruel mais jubilatoire</strong>.<br />
Il y a une vraie histoire mais l'intérêt de ce petit roman (215 pages) est définitivement dans la façon dont elle est racontée. Il y a quelque chose <strong>d'enfantin, de frais et de poétique</strong> dans l'univers d'<em>Atlantique Sud</em>. C'est aussi <strong>touchant, drôle et léger</strong>.<br />
J'ai passé un excellent moment et j'ai été très sensible aux traits d'humour et aux remarques assassines qui émaillent le livre. <strong>Une bonne surprise en fait...</strong></p>
<p align="justify"><img alt="Notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="Notes" /><br />
<br />
Un petit mot sur l'illustration de la couverture que je trouve très belle, tout en poésie et en parfaite adéquation avec le sujet du livre.</p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>Leur mère avait, selon l'expression, "déclaré" un cancer. Ce fut une période fertile en déclarations : Laurence, ses orientations sexuelles ; Bertrand, l'impôt sur la fortune ; Bush, la guerre. Vu le contexte, Jérôme avait différé la déclaration qu'il pensait faire, un de ces jours , à une collègue affriolante de l'agence immobilière.</em></q><br />
<q><em>Lorsque la menace du martinet était inopérante, elle avait coutume de l'enfermer dans le cagibi à bagages. Il marinait là, des heures, à se morfondre parmi les valises. Cruelle punition pour un aspirant voyageur.</em></q><br />
<q><em>Tumulte du monde, monde tumultueux, le vacarme de ces espaces finis l'effrayait.</em></q></p>
<p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2011/02/01/Atlantique-Sud-Jerome-Tonnerre&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2011/02/01/Atlantique-Sud-Jerome-Tonnerre#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/53La Valse lente des tortues - Katherine Pancolurn:md5:98c4d832fb619773f57b94ec8bb14b292010-12-22T15:25:00+01:002019-09-29T18:41:19+02:00AudreyFrançaisamourchallenge Babeliocontemporainfamillefemmesgalerie de personnageskatherine pancolla valse lente des tortueslittérature françaiseromantrois étoiles <p><img alt="La valse lente des tortues" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/les-tortues.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="La valse lente des tortues" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="3 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/3etoiles.jpg" title="3 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
La Valse lente des Tortues est la suite des Yeux jaunes des crocodiles, best-seller de Katherine Pancol. On y retrouve Joséphine, femme timide, maladroite mais pleine de ressources. Iris, sa sœur adorée et enviée. Hortense et Zoé ses filles adolescentes...</p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
Lorsqu'en plein cœur de l'été j'ai abordé <em>la Valse lente des tortues</em>, je m'apprêtais à retrouver avec un certain bonheur les personnages des <em>Yeux jaunes des crocodiles</em> lu durant l'été 2008. En effet, j'avais trouvé le premier tome de cette trilogie drôle, léger et inattendu. Les personnages touchants et réalistes.<br />
Malheureusement, ce deuxième volume m'a déçu. <strong>Si certains passages sont de bonne facture et écrit dans un style alerte et agréable, d'autres plongent dans la mièvrerie, les bons sentiments et l'analyse sociologique vite expédiée</strong>. Les personnages perdent de leur subtilité et frôlent la caricature. Quant aux situations, elles sont trop rocambolesques pour être crédibles. C'est dommage car malgré tout les personnages restent attachants et la lecture fluide. A réserver aux fans de Joséphine et à ceux qui veulent se vider la tête...</p>
<p>>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/12/22/La-Valse-lente-des-tortues-Katherine-Pancol&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/12/22/La-Valse-lente-des-tortues-Katherine-Pancol#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/50Tante Mame - Patrick Dennisurn:md5:9f527c6903eb70a6c59c10424a664b1c2010-11-27T15:45:00+01:002019-09-30T10:11:17+02:00AudreyOncle Samadoptionannées cinquantechallenge Babeliodrôleextravagancefamillelibertélittérature américainenew-yorkorphelinpatrick dennisroman étrangertante mametrois étoilesétats-unis <p><img alt="Tante Mame" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/Tante-mame.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="Tante Mame" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan';"><img alt="3 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/3etoiles.jpg" title="3 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Tante Mame est une femme imprévisible, émancipée, et fantasque dont la vie est régie par un principe intangible : la liberté. Lorsqu'elle recueille son neveu Patrick, jeune orphelin, ce n'est pas pour l'entretenir dans les convenances ni les conventions, mais pour l'initier à une existence exubérante, pleine de passions cocasses et d'humour, lui donnant ainsi une leçon pour la vie: ne jamais céder au découragement. <em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
<em>Tante Mame</em> nous fait voyager en toute légèreté dans les États-Unis des années vingt aux années cinquante. <em>Tante Mame</em> est un<strong> roman culte outre-Atlantique</strong> et il faut l'avoir lu au moins pour la culture...<br />
J'ai lu ici et là des critiques dithyrambiques sur ce livre à l'occasion de sa récente réédition aux éditions Flammarion et le terme "hilarant" est sans conteste celui qui revenait le plus souvent. Personnellement, je serais plus mesurée dans ma critique. Je n'ai pas trouvé ce roman "hilarant" même s'il m'a fait sourire et qu'il offre quelques scènes cocasses.<br />
<em>Tante Mame</em> est avant tout un <strong>classique américain agréable et léger</strong>. Il faut, je pense, l'aborder comme une promenade rafraichissante. C'est le bouquin idéal entre deux romans noirs (je l'ai d'ailleurs lu entre <em>Le Cœur régulier</em> et <em>Vendetta </em>de Ellory) mais en toute honnêteté si j'ai fini par m'attacher un peu à ce <strong>personnage extravagant et à ses frasques</strong>, c'est surtout grâce au personnage du jeune Patrick - touchant - et à la balade dans l'histoire des États-Unis du XX<sup>ème</sup> siècle que l'on revisite tout au long du livre.<br />
Note : Ne manquez pas la très instructive préface de Charles Dantzig qui éclaire le lecteur sur l'histoire de cette œuvre et ses différentes adaptations...</p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>Elle annonça qu'elle jouait franchement la carte de la Quarantaine épanouie, alors qu'elle avait, non moins franchement, cinquante ans, et s'étendit longuement sur la généreuse saison des moissons, dans la vie d'une femme. </em></q><br />
<q><em>On y utilisait également nombre de mots nouveaux pour moi, et à la fin de l'été, mon vocabulaire s'était notablement enrichi. Je possède toujours certaines de ces listes de vocables étranges, glanés au cours des soirées avec Tante Mame. L'une d'elles, en date du 14 juillet 1929, comporte des termes aussi variés que : prise de la Bastille, lesbienne, Hotsy-Tosty Club, guerre des gangs, daiquiri - que j'avais mal orthographié - relativité, amour libre, complexe d'Oedipe- encore une faute-, mobile, rétamé - et à partir de là mon orthographe s'affole complètement-, narcissique, Biarritz, psychonévrotique, Schoenberg, nymphomane.</em></q></p>
<p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/11/27/Tante-Mame-Patrick-Dennis&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/11/27/Tante-Mame-Patrick-Dennis#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/3Le coeur régulier - Olivier Adamurn:md5:9a5ada17b8f2c70bd186925d0327cde62010-11-10T15:40:00+01:002019-09-30T10:14:48+02:00AudreyFrançaisabsenceamourchallenge Babeliocontemporaindeuilexotismefamillefrèrejaponle coeur régulierlittératurelittérature françaisemelancoliemortolivier adamquatre étoilesquestionnementsquêterentrée littéraire 2010sentimentssoeursuicide <p><img alt="Le coeur régulier" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/le_coeur_regulier.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="Le coeur régulier" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan';"><img alt="4 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/4etoiles.jpg" title="4 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
"Vu de loin on ne voit rien ", disait souvent Nathan. Depuis la mort de ce frère tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa vie, jusque-là "si parfaite". Le coeur en cavale, elle s'enfuit au Japon et se réfugie dans un petit village au pied des falaises. Nathan prétendait avoir trouvé la paix là-bas, auprès d'un certain Natsume. En revisitant les lieux d'élection de ce frère disparu, Sarah a l'espoir de se rapprocher, une dernière fois, de lui. Mais c'est sa propre histoire qu'elle va redécouvrir, à ses risques et périls. <em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
S'il y a un chose que j'ai appréciée dans <em>Le Cœur Régulier</em> c'est l'écriture tout en finesse d'Olivier Adam. <strong>Les phrases sonnent justes et l'auteur est capable en quelques mots toujours parfaitement choisis d'évoquer des atmosphères</strong>,<strong> des sentiments, des paysages et de vous y plonger dedans</strong>.<br />
L'histoire d'"amour-à-mort" de ce frère et de cette sœur si intimement liés n'a pas fait vibrer en moi la corde sensible mais je me suis laissé bercer par <strong>la musique des mots </strong>et porter par le récit. A coup d'adjectifs pertinents et de phrases minimalistes, Olivier Adam évoque magnifiquement le Japon et arrive à <strong>exprimer avec beaucoup de retenue et de pudeur des sentiments très violents et des questionnements très profonds qui font l'âme de ce récit</strong>. Récit triste, mélancolique mais empreint de beauté et d'élégance.<br />
C'est la première fois que je lis Olivier Adam et cette œuvre m'a surtout donné envie découvrir d'autres romans de cet auteur afin de me familiariser avec son univers, de retrouver sa plume et de trouver peut être une histoire qui résonnera en moi.</p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>Il me semblait déjà avoir traversé ces lieux, les avoir rêvés, mais c'était peut-être la fatigue, le décalage horaire, cet état brumeux qui donne parfois au réel la texture d'un songe.</em></q><br />
<q><em>Dans ces moments, je sentais combien j'étais apte à la dérive, je voyais se matérialiser sous mes yeux le réseau serré de fils que j'avais tissé pour me tenir à la surface, la succession de tâches professionnelles, sociales, amoureuses, domestiques qui me donnaient une contenance, un emploi, oui je voyais clairement l'ampleur de la construction, la grossièreté de l'artifice, la part de comédie.</em></q><br />
<q><em>Toutes ces années, je m'étais tellement échinée à me perdre, à me fondre dans le décors, à me noyer dans la masse. Je m'étais noyée tout court.</em></q></p>
<p>
<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/11/10/Le-coeur-régulier-Olivier-Adam&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/11/10/Le-coeur-r%C3%A9gulier-Olivier-Adam#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/46L'année brouillard - Michelle Richmondurn:md5:9711555456951baf04b2c1841562560f2010-09-15T19:10:00+02:002010-11-28T17:17:46+01:00AudreyOncle Samangoisseannée brouillardbrouillardcinq étoilescontemporaindisparitionenfantfamillegrand prix des lectrices de Elle 2010littérature américainematernitémichelle richmondroman étrangersan fransiscosuspensevie quotidienneétats-unis <p><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/l-annee-brouillard.jpg" alt="L'année brouillard" title="L'année brouillard" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" /></p>
<p style="font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan'; font-size: 0.9em; text-align: justify">
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/5etoiles.jpg" alt="5 étoiles" title="5 étoiles" /><br />
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" alt="L'histoire" title="L'histoire" /><br />
En juillet, sur un plage de San Francisco nappée d'un épais brouillard, une
petite fille de six ans, Emma, et la fiancée de son père, Abby, marchent en
cherchant des coquillages. Abby, photographe professionnelle, détourne un
instant son regard d'Emma pour fixer de son objectif un phoque éventré. Quand
elle relève la tête, la petite fille a disparu. Le pire vient de se produire.
L'angoisse et la panique s'installent ; où est Emma ? Emportée par les vagues
rugissantes du Pacifique ? Ou par cette camionnette blanche entrevue sur le
parking voisin ? Ou encore par le flot ininterrompu de voitures sur cette route
de Californie ?... L'enquête piétine. La police est sur le point de classer
l'affaire.<em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p style="text-align: justify"><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" alt="Mon avis" title="Mon avis" /><br />
<em>L'année brouillard</em> évoque le pire cauchemar de tout parent : la
disparition d'un enfant. Le genre de cauchemar qu'on souhaite en général voir
se dissiper au plus vite. Pourtant, chapitre après chapitre j'ai dévoré ce
livre sans pouvoir le lâcher.<br />
Cinq cents pages durant, Michelle Richmond décrit ce que devient le quotidien
quand le pire est arrivé, quand les jours passent malgré tout: l'attention puis
le désintérêt des media, l'énergie déployée par l'héroïne pour retrouver cette
petite fille alors que tout le monde a baissé les bras, les incertitudes et les
doutes, le couple qui se déchire en silence... <strong>Le récit est précis,
minutieux</strong> même et la <strong>tension est palpable</strong>. Le style
est fluide, l'histoire est bien construite et les nerfs du lecteur sont à cran.
<strong>Cinq cents pages sous tension</strong> c'est long et pourtant il n'en
fallait pas moins pour rendre compte de l'horrible attente, de l'angoisse
jusqu'au dénouement final.<br />
J'ai beaucoup apprécié ce roman malgré sa longueur, son atmosphère étouffante.
Il m 'a <strong>happé et fasciné</strong> et j'ai quitté presque à regret le
brouillard de San Francisco.</p>
<iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/09/15/L-ann%C3%A9e-brouillard-Michelle-Richmond&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" scrolling="no" frameborder="0" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/09/15/L-ann%C3%A9e-brouillard-Michelle-Richmond#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/37L'homme qui m'aimait tout bas - Eric Fottorinourn:md5:811e8d5f44efb1afe2aa9135dfc282d02010-09-05T14:50:00+02:002010-11-28T17:18:27+01:00AudreyDocumentsadoptiondocumenteric fottorinofamillegrand prix des lectrices de Elle 2010héritagel homme qui m aimait tout baslittérature françaisepèrequatre étoilestendressetémoignage <p><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/l-homme-qui-m-aimait-tout-b.jpg" alt="L'homme qui m'aimait tout bas" title="L'homme qui m'aimait tout bas" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" /></p>
<p style="font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan'; font-size: 0.9em; text-align: justify">
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/4etoiles.jpg" alt="4 étoiles" title="4 étoiles" /><br />
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" alt="L'histoire" title="L'histoire" /><br />
Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait
soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus
tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés
jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de
vivre, ses histoires de soleil, beaucoup de sa force et aussi une longue
nostalgie de sa Tunisie natale. En exerçant son métier de kinésithérapeute, il
travaillait " à l'ancienne ", ne s'exprimait qu'avec les mains, au besoin par
le regard. Il était courageux, volontaire, mais secret : il préféra toujours le
silence aux paroles, y compris à l'instant ultime où s'affirma sa liberté, sans
explication.<em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p style="text-align: justify"><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" alt="Mon avis" title="Mon avis" /><br />
Avouons-le d’emblée, j’ai aimé et j’en suis moi-même surprise car dès les
premiers chapitres, j’ai pensé en lisant ce livre au fameux « Livre de ma mère
» d’Albert Cohen qui n’est définitivement pas ma tasse de thé : la tristesse,
les regrets je n’aime pas ça. J’ai eu un peu peur d’en lire une version «
paternelle » triste et répétitive.<br />
Mais non, pas du tout. Le style est léger, alerte même et nulle répétition dans
ce livre-hommage. Tout est dit de façon simple et concise, ce qui permet de ne
pas sombrer dans le pathos, piège inhérent au livre-hommage. J’ai aimé le
style, l’écriture et puis aussi l’image de ce père souriant et fragile,
<strong>les récits de «bicyclette» et de l’enfance perdue</strong>… Bref, j’ai
aimé parce que c<strong>’est délicat, poignant jamais larmoyant et que
finalement, ça parle d’amour…</strong></p>
<iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/09/05/L-homme-qui-m-aimait-tout-bas-Eric-Fottorino&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" scrolling="no" frameborder="0" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/09/05/L-homme-qui-m-aimait-tout-bas-Eric-Fottorino#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/36L'hirondelle avant l'orage - Robert Littellurn:md5:1caf749c413cb6ab5cb9382e3fab4b1b2010-08-15T18:13:00+02:002010-11-28T17:19:54+01:00AudreyOncle Samannées cinquantecampcinq étoilescommunismeexilfamillefresque historiquegrand prix des lectrices de Elle 2010guerrel hirondelle avant l oragelittérature américainepoésierobert littellroman étrangerrussiestaline <p><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/l-hirondelle-avant-l-orage.jpg" alt="L'hirondelle avant l'orage" title="L'hirondelle avant l'orage" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" /></p>
<p style="font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan'; font-size: 0.9em; text-align: justify">
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/5etoiles.jpg" alt="5 étoiles" title="5 étoiles" /><br />
<img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" alt="L'histoire" title="L'histoire" /><br />
Printemps 1934. Dans une Russie soumise à la terreur stalinienne, le poète
Ossip Mandelstam, au péril de sa liberté de son art et même de sa vie, compose
un violent réquisitoire contre le maître du Kremlin, sous la forme d'une
épigramme qui circule clandestinement jusqu'à ce que Staline en apprenne
l'existence. Par les voix alternées du poète et de ses proches sa femme
Nadejda, son amie intime la poétesse Anna Akhmatova et l'écrivain Boris
Pasternak, futur auteur du Docteur Jivago, L'hirondelle avant l'orage raconte
le douloureux périple de Mandelstam qui subira arrestation, torture et exil,
pour avoir osé dire sa vérité. <em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p style="text-align: justify"><img src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" alt="Mon avis" title="Mon avis" /><br />
<strong>Riche en anecdotes historiques et incroyablement documenté</strong>,
<em>L’hirondelle avant l’orage</em> est un roman intelligent où tout est
maitrisé : le style, le rythme et l’histoire. On ne peut que s’émerveiller
devant les connaissances et le talent de conteur de Robert Littell. Il réussit
la prouesse étonnante de nous faire plonger avec délice dans les heures les
plus sombres de l’union soviétique.<br />
<em>L’hirondelle avant l’orage</em> est également un roman polyphonique où les
« voix » choisies (inventées) par l’auteur pour raconter leur version de
l’histoire insufflent un <strong>supplément d’âme</strong> au récit. Mention
spéciale pour l’haltérophile naïf qui apporte un peu de fraicheur dans cette
époque de brutes.<br />
Ce roman est à la fois un formidable outil de vulgarisation et de
<strong>réflexion profonde sur l’horreur du régime stalinien</strong>. Petit
bémol cependant pour les longueurs qui émaillent certains chapitres, notamment
lorsque le poète est en mal d’inspiration…</p>
<iframe src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2010/10/23/L-hirondelle-avant-l-orage-Robert-Littell&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" scrolling="no" frameborder="0" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe>https://www.quartier-livre.fr/post/2010/10/23/L-hirondelle-avant-l-orage-Robert-Littell#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/34