Quartier Livre - Blog littéraire - Mot-clé - psychologieCritiques et avis sur des romans contemporains ou classiques, des polars...2023-06-25T17:28:34+02:00urn:md5:274f34af00909e700f5ee73c4de6ee14DotclearLes déferlantes - Claudie Gallayurn:md5:e0c7547c88942b07cafa008ddf81f5b82012-06-15T10:12:00+02:002019-09-29T16:05:32+02:00AudreyFrançaisclaudie gallaydéferlanteshaguepsychologiesolitude <p><img alt="Les déferlantes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/les_deferlantes.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="Les déferlantes" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="4 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/4etoiles.jpg" title="4 étoiles" /><br />
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<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
C'est à La Hague - un bout du monde à la pointe du Cotentin - que la narratrice est venue se réfugier. Elle arpente les landes, observe les oiseaux migrateurs... et Lambert, homme mystérieux et tourmenté aperçu un jour de tempête, et qui n'a cessé depuis lors d'éveiller sa curiosité.<em>[Résumé de l'éditeur]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire <i>les Déferlantes</i> de Claudie Gallay. Après une centaine de pages un peu poussives et une <strong>mise en place laborieuse</strong>, je me suis laissée prendre à la lenteur de l'histoire, au quotidien pluvieux des personnages et à la maturation de leurs états d'âme.<br />
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<strong>Voici un récit qui se déroule lentement, laissant beaucoup de place à l'humain, aux ambiances et aux paysages</strong>. La Hague (lieu où se déroule l'histoire), la mer, le phare, la lande deviennent au fil du récit des personnage à part entière. Tout y est un peu triste, en demi-teinte mais très attachant.<br />
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<strong>Claudie Gallay soigne son récit, s'attache aux détails, peaufine ses personnages et signe au final un très beau roman d'atmosphère</strong>. Ma seule petite déception : le dénouement se devine et se dessine un peu trop tôt tuant, à mon sens, la fin du récit.</p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>Il y a toujours mille raisons pour s’enfermer. Sortir est beaucoup plus difficile.</em></q><br />
<q><em>L’encombrement des greniers ressemble parfois à celui des mémoires.</em></q></p>
<p align="justify"><img alt="Récompenses" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/recompenses.jpg" title="Récompenses" /><br />
Ce livre a reçu en 2009 le Grand prix des lectrices Elle - catégorie roman</p>
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<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2012/06/15/Les-deferlantes-Claudie-Gallay&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2012/06/15/Les-deferlantes-Claudie-Gallay#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/98La mort dans les yeux - Torkil Damhaugurn:md5:ae0bd157d1c114362aca8572aa66f0d92011-10-21T15:13:00+02:002019-09-23T16:36:36+02:00AudreyPolarscontemporaindisparitionjury babelio seuil policiersla mort dans les yeuxnorvègepolarpsychologiequatre étoilestorkil damhaug <p><img alt="La mort dans les yeux" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/la-mort-dans-les-yeux.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="La mort dans les yeux" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New', 'Courier', 'VeraSan'; "><img alt="4 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/4etoiles.jpg" title="4 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Mailin Bjerken jeune psychologue, disparait d'Oslo alors qu'elle s'apprête à faire des révélations dans un talk-show consacré à la pédophilie et animé par Berger, un ancien prêtre et rockeur au passé sulfureux.<br />
Sa sœur Liss, mannequin anorexique qui carbure à la cocaïne à Amsterdam va tout mettre en œuvre pour la retrouver. Jusqu'à se jeter dans la gueule du loup.<br />
Abus sexuels, traumatismes, jeux de cache-cache. Qui est le chat et qui est la souris ? Quel est le vrai visage de ce psychopathe capable de crever les yeux de ses victimes ? Quel est le lien avec des vacances en Méditerranée, dix ans plus tôt ? <em>[Résumé de l'éditeur revu et corrigé]</em></p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
<em>La mort dans les yeux</em> est un roman policier norvégien. Dans la grande veine des (nombreux) polars nordiques actuels, on retrouve dans ce roman des crimes macabres, des matins gris et des paysages enneigés.<br />
Un polar nordique de plus me direz-vous ? Oui, c'est vrai. Mais c'est aussi objectivement un très bon polar : <strong>prenant, habile et servi par un style sobre. L'histoire est bien menée du début à la fin</strong> et les personnages sont recherchés sans caricature.<br />
<b>La grande originalité de ce roman est sa lenteur étudiée, ce côté statique</b> qui m'a déstabilisée au début mais qui se révèle être un excellent moyen de happer le lecteur, de lui mettre les nerfs à fleur de peau cinq cents pages durant.<br />
Il est vrai que l'enquête progresse à pas lents, à vitesse humaine, à la vitesse de Liss, attristée mais pas abattue par la disparition de sa sœur Mailin dans des conditions mystérieuses.<br />
Le personnage de Liss, est d'ailleurs l'élément principal de ce roman, elle m'a fait penser (le côté flamboyant en moins) à Lisbeth Salander, célèbre héroïne de la trilogie Millenium : un être à part, singulier et entier, attachant malgré lui.<br />
Au final, <strong>un bon polar oppressant, glaçant par moments</strong> (mais moins 'gore' que le laisse présager la quatrième de couv'), <strong>qui sait surprendre et emmener son lecteur jusqu'au dénouement final.</strong></p>
<p align="justify"><img alt="Notes" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/notes.jpg" title="Notes" /><br />
Cette lecture a été faite en tant que<strong> membre du jury Seuil Policiers-Babelio</strong>. Un grand merci aux <a href="http://www.seuil.com/" hreflang="fr" target="_blank" title="Le Seuil">éditions du Seuil</a> et à <a href="http://www.babelio.com/" hreflang="fr" target="_blank" title="Babelio">Babelio</a> pour cette sélection et cette découverte.</p>
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<p><img alt="JurySeuil" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/jurypolar.jpg" title="JurySeuil" /></p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>Il y a des limites à ce qu'un être humain peut endosser comme culpabilité, Liss. Une fois la quantité maximale atteinte, ça ne sert à rien d'en rajouter. Sinon tout s'effondre.</em></q><br />
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<iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.quartier-livre.fr/post/2011/10/21/La-mort-dans-les-yeux-Torkil-Damhaug&layout=standard&show_faces=false&width=450&action=like&colorscheme=light&height=35" style="border:none; overflow:hidden; width:450px; height:35px;"></iframe></p>https://www.quartier-livre.fr/post/2011/10/21/La-mort-dans-les-yeux-Torkil-Damhaug#comment-formhttps://www.quartier-livre.fr/feed/atom/comments/86J'ai renvoyé Marta - Nathalie Kupermanurn:md5:4f0b89d302958de368eec4b11201a4652010-10-08T10:54:00+02:002019-09-30T10:12:24+02:00AudreyFrançaisacidechallenge Babeliocyniquedeux étoilesj ai renvoyé Martalittérature françaisenathalie kupermanoriginalpsychologieromanvie quotidienne <p><img alt="J'ai renvoyé Marta" src="https://www.quartier-livre.fr/public/couvertures/j-ai-renvoye-marta.jpg" style="float: left; margin: 5px 15px 5px 0;" title="J'ai renvoyé Marta" /></p>
<p align="justify" style="font-size: 0.9em; font-family: 'Courier New','Courier','VeraSan';"><img alt="2 étoiles" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/2etoiles.jpg" title="2 étoiles" /><br />
<img alt="L'histoire" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/lhistoire.jpg" title="L'histoire" /><br />
Sandra, jeune maman à la tête d'une famille recomposée décide d'engager une femme de ménage prénommée Marta. De fil en aiguille, Marta devient une sorte d'obsession pour Sandra. Elle prépare la venue de Marta, elle contrôle son travail et tente même de la piéger afin de la prendre en défaut. Sandra sombre peu à peu dans une sorte de folie qui ne dit pas son nom.</p>
<p align="justify"><img alt="Mon avis" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/monavis.jpg" title="Mon avis" /><br />
<em>J'ai renvoyé Marta</em> n'a rien d'un roman léger ou drôle comme il est permis de le penser de prime abord. Il s'agit plutôt de<strong> l'histoire acide de la dérive d'une femme</strong>. Ce court roman traite de façon amère et sans compassion ni excès la dérive de cette jeune femme qu'un psychiatre traiterait sans doute de "personnalité borderline". En cela, <em>J'ai renvoyé Marta</em> est un roman psychologique. On devine au fil du récit que Sandra a des antécédents et que son enfance est pour beaucoup dans son comportement obsessionnel. L'arrivée de Marta sert uniquement de déclencheur.<br />
Je n'ai personnellement pas apprécié l'<strong>ambiance délétère</strong> du roman et si je n'ai pas détesté le fond, je n'ai définitivement pas accroché sur la forme. La dérive psychologique de cette femme est pourtant plutôt bien amenée et bien menée par mille détails révélateurs mais l'ensemble manque d'épaisseur et d'humanité. <em>J'ai renvoyé Marta</em> m'a laissé une sensation de regret : une bonne idée mal exploitée en somme.</p>
<p align="justify"><img alt="Citations" src="https://www.quartier-livre.fr/public/pictos/citations.jpg" title="Citation" /><br />
<q><em>Le soir, je suis entrée chez moi en fermant les yeux. J'attendais tant et tant de Marta qu'un instant j'ai imaginé qu'elle avait pu faire de notre appartement un endroit autre, un lieu où chaque chose serait telle que je l'aurais voulue, sans pour cela avoir besoin de réfléchir, de trancher. (...) Fermer les yeux, c'est ce que j'ai fait en entrant, mais quand je les ai rouverts, ce que j'ai vu c'est du ménage, rien d'autre. Marta me décevait.</em></q></p>
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