Août 2005, delta du Mississippi : l'ouragan Katrina s'abat sur La Nouvelle-Orléans. Les digues cèdent sur le lac Pontchartrain et les quartiers modestes sont engloutis. La catastrophe touche de plein fouet la communauté noire. Tandis que ses voisins attendent des secours qui mettront des jours à arriver, l'institutrice Zola Jackson s'organise chez elle pour sa survie. L'eau continue de monter, inexorablement. Du ciel, les hélicoptères des télévisions filment la mort en direct. Réfugiée dans le grenier avec sa chienne Lady, Zola n'a peut-être pas dit son dernier mot. [Résumé de l'éditeur]
Zola Jackson est une femme courageuse, fière et vieillissante qui fait corps avec son 'pays' : la Nouvelle-Orléans.
Lorsque l'ouragan Katrina s'abat sur sa maison-refuge. Zola Jackson refuse de fuir et elle nous fait partager son entêtement, ses souvenirs de déluge, ses états d'âme de vieille dame noire qui a tout connu et ses profondes blessures de mère.
Gilles Leroy écrit bien, écrit juste et Zola Jackson est objectivement un bon roman dont la qualité principale reste pour moi l'écriture de Gilles Leroy. En effet, l'histoire m'a plu mais finalement assez peu touché. Je n'ai trouvé dans Zola Jackson ni l'intensité, ni la densité d'Alabama Song pour lequel Gilles Leroy a obtenu le prix Goncourt en 2007 et pour lequel j'avais eu réel coup de cœur.
La raison est fragile car la raison ne peut rien contre ceux qui nient son existence. Elle est sans armes devant ses détracteurs et perd toute éloquence face au plus illettré des fanatiques.
Le rire des enfants est une musique du ciel.
Que sait-on de son enfant ? Mon fils, c'était ma raison, c'était ma maison, c'était mon château.