Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice radio à Toulouse, trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d'une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur ? Canular ? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l'accuse de n'avoir pas réagi, il n'est plus question de malentendu. [Résumé de l'éditeur]
Après Glacé et Le Cercle, Bernard Minier accentue le côté obscur de ses polars avec le bien nommé N’éteins pas la lumière. On y retrouve un Servaz (le flic fil rouge de l’auteur) en pleine déprime. Il n’est d’ailleurs pas mis en avant toute la première partie du roman où une animatrice de radio, Christine, voit sa vie de détricoter fil à fil sous ses yeux. Elle passe de la peur à la terreur pure en quelques pages et le lecteur avec. Cette fois l’auteur met le paquet et ne se contente plus de suggérer l’horreur mais la décrit plus crument que dans ses précédents livres. On dirait presque du Lisa Gardner par moment… Le roman devient vraiment passionnant quand le lien entre Servaz et l’infortunée Christine prend corps, difficile alors de lâcher le livre avant la fin… A lire sans hésitation.