La femme qui fuit - Anaïs Barbeau-Lavalette

femmequifuit

2 étoiles

L'histoire
Suzanne Meloche naît pauvre à Ottawa en 1926. Arrivée au Québec, elle se découvre artiste et révoltée. Très vite, la maternité l'enferme et elle décide de se séprer de ses deux jeunes enfants... L'auteur, petite-fille de Suzanne, nous raconte son parcours chaotique.

Mon avis
À coups de chapitres courts et de phrases lapidaires, Anaïs Barbeau-Lavalette retrace ici la vie de cette grand-mère qu’elle n'a que peu rencontrée dans sa vie et qui visiblement, la fascine. Le personnage de Suzanne est, certes, inhabituel, mais ni attachant, ni héroïque. Il s'agit d'une femme blessée par une enfance pauvre qui abandonne froidement ses enfants pour rejoindre (plus ou moins) le mouvement artistique des automatistes québécois et vivre une vie de bohème.

Pour moi, ni fascination pour l'histoire, ni enthousiasme pour le style de l'auteur. Impossible de s’attacher à ce récit. J'ai été désarçonnée par des phrases très courtes, par un style haché et une héroïne autocentrée et qui, malgré les efforts de l'auteur pour l'humaniser, reste totalement inaccessible.

Comme il est inscrit sur le bandeau (dans certaines éditions), on retrouve dans ce livre des points communs avec le roman best-seller Rien ne s'oppose à la nuit (blessures familiales, enfance trouble...) mais il ne s'en dégage ni la même force ni la même intensité et je préfère nettement l'écriture très fluide de Delphine de Vigan.

 

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