Tante Mame - Patrick Dennis

Tante Mame

3 étoiles
L'histoire
Tante Mame est une femme imprévisible, émancipée, et fantasque dont la vie est régie par un principe intangible : la liberté. Lorsqu'elle recueille son neveu Patrick, jeune orphelin, ce n'est pas pour l'entretenir dans les convenances ni les conventions, mais pour l'initier à une existence exubérante, pleine de passions cocasses et d'humour, lui donnant ainsi une leçon pour la vie: ne jamais céder au découragement. [Résumé de l'éditeur]

Mon avis
Tante Mame nous fait voyager en toute légèreté dans les États-Unis des années vingt aux années cinquante. Tante Mame est un roman culte outre-Atlantique et il faut l'avoir lu au moins pour la culture...
J'ai lu ici et là des critiques dithyrambiques sur ce livre à l'occasion de sa récente réédition aux éditions Flammarion et le terme "hilarant" est sans conteste celui qui revenait le plus souvent. Personnellement, je serais plus mesurée dans ma critique. Je n'ai pas trouvé ce roman "hilarant" même s'il m'a fait sourire et qu'il offre quelques scènes cocasses.
Tante Mame est avant tout un classique américain agréable et léger. Il faut, je pense, l'aborder comme une promenade rafraichissante. C'est le bouquin idéal entre deux romans noirs (je l'ai d'ailleurs lu entre Le Cœur régulier et Vendetta de Ellory) mais en toute honnêteté si j'ai fini par m'attacher un peu à ce personnage extravagant et à ses frasques, c'est surtout grâce au personnage du jeune Patrick - touchant - et à la balade dans l'histoire des États-Unis du XXème siècle que l'on revisite tout au long du livre.
Note : Ne manquez pas la très instructive préface de Charles Dantzig qui éclaire le lecteur sur l'histoire de cette œuvre et ses différentes adaptations...

Citations
Elle annonça qu'elle jouait franchement la carte de la Quarantaine épanouie, alors qu'elle avait, non moins franchement, cinquante ans, et s'étendit longuement sur la généreuse saison des moissons, dans la vie d'une femme.
On y utilisait également nombre de mots nouveaux pour moi, et à la fin de l'été, mon vocabulaire s'était notablement enrichi. Je possède toujours certaines de ces listes de vocables étranges, glanés au cours des soirées avec Tante Mame. L'une d'elles, en date du 14 juillet 1929, comporte des termes aussi variés que : prise de la Bastille, lesbienne, Hotsy-Tosty Club, guerre des gangs, daiquiri - que j'avais mal orthographié - relativité, amour libre, complexe d'Oedipe- encore une faute-, mobile, rétamé - et à partir de là mon orthographe s'affole complètement-, narcissique, Biarritz, psychonévrotique, Schoenberg, nymphomane.

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