L'adieu aux armes - Ernest Hemingway

L'adieu aux armes

5 étoiles
L'histoire
Frédéric Henry, jeune américain volontaire dans les ambulances sur le front d'Italie, pendant la première Guerre mondiale, est blessé et s'éprend de son infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend. [Résumé de l'éditeur]

Mon avis
Hemingway est un de mes écrivains préférés, je le lis et le relis depuis l'adolescence. Son écriture dépouillée, factuelle peut décontenancer mais une fois passées les toutes premières pages elle a quelque chose d'addictif qui me fascine. A chaque fois je replonge.
L'adieu aux armes est un classique que j'apprécie beaucoup même si a priori les histoires de guerre ne sont pas ma tasse de thé. Il faut dire que L'adieu aux armes mélange récit de guerre et histoire d'amour avec élégance et pragmatisme. Il s'agit d'un roman masculin (voire un peu machiste par moment), puissant et incontournable.
De plus, chose rare dans la littérature, c'est un homme qui nous raconte son histoire d'amour. C'est touchant, pudique et sans sentimentalisme superflu.
Évidemment comme dans tous les romans d'Hemingway, on boit beaucoup, on mange pas mal et on voyage.
L'adieu aux armes c'est une autre époque, d'autres mœurs et une fin très romanesque et sans concessions. Pour une fois, la quatrième de couverture ne mentait pas : " Un des meilleurs romans de guerre. Un des plus grands romans d'amour" : tout est dit.

Notes
Ce billet est ma participation au Grand Challenge Hemingway de Babelio qui commémore la mort, il y a cinquante ans, du grand écrivain.

Citations
Dieu sait que je ne voulais pas tomber amoureux d'elle. Je ne voulais tomber amoureux de personne. Mais Dieu sait aussi que, malgré cela, j'étais amoureux, et j'étais là, dans ce lit d'hôpital, à Milan, et toutes sortes de choses me passaient par la tête, et je me sentais merveilleusement bien (...).


Il dit que nous étions tous fichus mais que ça n'avait pas d'importance tant qu'on ne s'en doutait pas. Nous étions tous fichus. Le gros point était de ne pas l'admettre. La victoire resterait au pays qui serait le dernier à s'apercevoir qu'il était fichu.

 

 

 

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